Second Livre de Samuel
2,17 Et c'est une guerre, très dure, en ce jour. Abnér et les hommes d'Israël sont battus en face des serviteurs de David. ( ) 2,18 Les trois fils de Serouyah sont là: Ioab, Abishaï et Assaél. Assaél a les pieds légers comme les gazelles des champs. ( ) 2,19 Assaél poursuit Abnér; il ne déviait pas pour aller à droite ou à gauche d'Abnér. ( ) 2,20 Abnér lui fait face et dit: « Est-ce toi, cet Assaél ? » Il dit: « Moi-même ! » ( ) 2,21 Abnér lui dit: « Dévie à ta droite ou à ta gauche ! Saisis un des adolescents et prends pour toi ses dépouilles. » Assaél ne consent pas à s'écarter de derrière lui. ( )
2,22 Abnér continue encore à dire à Assaél: « Écarte-toi de derrière moi ! Pourquoi te frapperais-je à terre ? Comment porterais-je mes faces près de Ioab, ton frère ? »
( )
2,23 Il refuse de s'écarter. Abnér le frappe, du revers de sa lance, à la bedaine. La lance sort derrière lui. Il tombe là et meurt sur place. Et c'est tout venant, au lieu où Assaél est tombé et mort, s'y arrête. ( ) 2,24 Ioab et Abishaï poursuivent Abnér. Le soleil décline. Ils viennent jusqu'à la colline d'Ama, en face de Guiah, sur la route du désert de Buibôn. ( ) 2,25 Les Benéi Biniamîn se groupent derrière Abnér. Ils sont un seul faisceau et se tiennent sur la tête d'une même colline. ( ) 2,26 Abnér interpelle Ioab et dit: « L'épée mangera-t-elle avec persistance ? Ne sais-tu pas que ce sera amer après ? Jusqu'à quand ne diras-tu pas au peuple de retourner loin derrière leurs frères ? » ( ) 2,27 Ioab dit: « Vive Elohîms ! Car, si tu n'avais pas parlé, oui, le peuple serait monté le matin, chaque homme loin de son frère. » ( )
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