Premier Livre de Samuel
13,9 Shaoul dit: « Avancez-moi la montée et les pacifications. » Il monte la montée. ( ) 13,10 Et c'est quand il achève de faire monter la montée, voici, Shemouél vient. Shaoul sort, à son abord, pour le bénir. ( ) 13,11 Shemouél dit: « Qu'as-tu fait ? » Shaoul dit: « Oui, j'ai vu que le peuple se dispersait, loin de moi; toi, tu ne venais pas au rendez-vous des jours, et les Pelishtîm se rassemblaient à Mikhmas. ( ) 13,12 Je dis: Maintenant, les Pelishtîm descendent contre moi, à Guilgal, et je n'ai pas apaisé les faces de IHVH-Adonaï. Je me suis contraint et j'ai fait monter la montée. » ( ) 13,13 Shemouél dit à Shaoul: « Tu es devenu fou. Tu n'as pas gardé l'ordre de IHVH-Adonaï ton Elohîms, qu'il t'a ordonné. Oui, maintenant IHVH-Adonaï prépare ta royauté sur Israël en pérennité. ( )

13,14 Or, maintenant, ta royauté ne se lèvera pas. IHVH-Adonaï a cherché pour lui un homme selon son coeur. IHVH-Adonaï l'ordonne pour guide sur son peuple. Non, tu n'as pas gardé ce que IHVH-Adonaï t'avait ordonné. »


1258 Bible des peuples sur verset 2018-08-27: Maintenant ta royauté ne tiendra pas. Yahvé exige plus de celui qui sera le premier roi de son peuple et avec lequel il veut établir une alliance durable. Yahvé ne donnera des promesses qui vont bien au-delà d’un destin ordinaire, qu’à celui qui a fait preuve d’une fidélité totale, même quand il semblait que Dieu tardait ou se trompait. C’est ainsi qu’Abraham a été éprouvé. En racontant l’histoire des rois et des dirigeants d’Israël, la Bible nous fait comprendre que le pouvoir est une charge trop lourde pour les hommes. Avoir autorité sur une nation est une manière de partager l’autorité même de Dieu. Celui qui ne sait pas obéir à Dieu et l’écouter, plus que ses sujets, ne sera pas à la hauteur d’une telle responsabilité. Cependant nous devons noter que les versets 7 à 15 du chapitre 13 sont une addition tardive au texte primitif ; ils sont très probablement l’œuvre des prêtres qui au retour de la captivité ont repris les textes plus anciens. Ces versets font la part belle à Samuel, le porte-parole de Dieu. Nous pouvons accueillir la lecture de l’événement qui nous est proposée, mais nous pouvons aussi remarquer comment Samuel s’attribue une sorte d’autorité de droit divin. Au nom de quelle autorité souveraine, Samuel se permet-il de manquer à sa parole en ne venant pas dans les délais promis ? Comme tant de chefs, Samuel se croit dispensé de rendre des comptes à qui que ce soit. Dès lors Saül porte-t-il seul la responsabilité de la faute rituelle commise ? Et comment peut-il condamner Saül si celui-ci a agi selon sa conscience ? La Tradition chrétienne nous dit qu’on doit toujours suivre sa conscience si on a fait le possible pour l’éclairer, et cela même si en le faisant on désobéit à de hautes autorités ou à des lois très sacrées. Sans nier les grands mérites de Samuel, il est permis de dire que c’est lui qui a détruit Saül.

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13,15 Shemouél se lève et monte de Guilgal à Guib‘a en Biniamîn. Shaoul recense le peuple, ceux qui se trouvaient avec lui: environ six cents hommes. ( ) 13,16 Shaoul et Ionatân, son fils, et le peuple qui se trouve avec eux, habitent à Guèba‘ en Biniamîn. Les Pelishtîm campent à Mikhmas. ( ) 13,17 Le destructeur sort du camp des Pelishtîm en trois têtes: une tête fait face vers la route d'‘Ophra, vers la terre de Shou‘al; ( ) 13,18 une tête fait face sur la route de Béit-Horôn; une tête fait face sur la route de la frontière qui observe le Val des Hyènes, vers le désert. ( ) 13,19 Il ne se trouvait pas un forgeron dans toute la terre d'Israël. Oui, les Pelishtîm disaient: « Que les ‘Ibrîm ne fassent pas des épées ou des lances. » ( )



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