Premier Livre de Samuel
1,21 Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant. ( ) 1,22 Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand l’enfant sera sevré, je l’emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours. » ( ) 1,23 Son mari Elcana lui répondit : « Fais ce qui est bon à tes yeux ; reste ici jusqu’à ce que tu l’aies sevré. Toutefois, que le Seigneur réalise sa parole ! » La femme resta donc et allaita son fils jusqu’à ce qu’elle l’eût sevré. ( ) 1,24 Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la Maison du Seigneur, à Silo ; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. ( ) 1,25 On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli. ( )
1,26 Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur.
( )
1,27 C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande. ( ) 1,28 À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. ( ) 2,1 Et Anne fit cette prière : Mon cœur exulte à cause du Seigneur ; mon front s’est relevé grâce à mon Dieu ! Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche : oui, je me réjouis de ton salut ! ( ) 2,2 Il n’est pas de Saint pareil au Seigneur. – Pas d’autre Dieu que toi ! Pas de Rocher pareil à notre Dieu ! ( ) 2,3 Assez de paroles hautaines, pas d’insolence à la bouche. Le Seigneur est le Dieu qui sait, qui pèse nos actes. ( )
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