Livre de Ruth
3,12 C’est vrai que j’ai droit de rachat, mais il existe un plus proche parent que moi qui a droit de rachat. ( ) 3,13 Passe donc la nuit ici, et demain matin, s’il veut te racheter, eh bien ! qu’il te rachète ! Mais s’il ne le veut pas, c’est moi qui te rachèterai, aussi vrai que le Seigneur est vivant ! Reste couchée jusqu’au matin ! » ( ) 3,14 Elle resta donc couchée à ses pieds jusqu’au matin, mais elle se leva avant qu’on puisse reconnaître qui que ce soit. Car Booz se disait : « Il ne faut pas qu’on apprenne que cette femme est venue sur l’aire. » ( ) 3,15 Il lui dit alors : « Présente le châle que tu portes et tiens-le bien. » Elle le tint donc ; il mesura six mesures d’orge et l’aida à s’en charger. Puis il rentra en ville. ( ) 3,16 Ruth revint chez sa belle-mère qui lui demanda : « Que t’est-il arrivé, ma fille ? » Alors Ruth lui raconta tout ce que l’homme avait fait pour elle ( )

3,17 et elle ajouta : « Il m’a donné ces six mesures d’orge en me disant : “Ne rentre pas chez ta belle-mère les mains vides.” »


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3,18 Noémi lui dit : « Reste ici, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment l’affaire aboutira. Car cet homme n’aura de cesse qu’il n’ait conclu cette affaire, aujourd’hui même. » ( ) 4,1 Booz était monté à la porte de la ville, et il s’y était assis. Et voici que vint à passer celui dont Booz avait parlé, celui qui avait droit de rachat. Booz l’appela : « Hé, toi ! Arrête-toi un peu, viens t’asseoir ici ! » Il s’arrêta et il s’assit. ( ) 4,2 Booz prit alors dix hommes parmi les anciens d’Israël et leur dit : « Venez vous asseoir ici pour siéger. » Et ils s’assirent. ( ) 4,3 Puis il s’adressa à celui qui avait droit de rachat : « La parcelle du champ qui appartenait à notre frère Élimélek, Noémi, qui vient de revenir des Champs-de-Moab, la met en vente. ( ) 4,4 Et moi, je me suis dit que j’allais t’en informer en disant : “Veux-tu, devant ceux qui siègent ici, devant les anciens du peuple, veux-tu acquérir ce champ ?” Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le, mais si tu ne veux pas l’exercer, déclare-le moi, pour que je le sache. En effet, personne, sauf toi, ne peut exercer ce droit, sinon moi après toi. » Alors l’autre dit : « Moi, je veux l’exercer. » ( )



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