Livre des Juges
6,22 Alors Gédéon comprit que c’était l’ange du Seigneur, et il dit : « Malheur à moi, Seigneur mon Dieu ! Pourquoi donc ai-je vu l’ange du Seigneur face à face ? » ( ) 6,23 Le Seigneur lui répondit : « Que la paix soit avec toi ! Sois sans crainte ; tu ne mourras pas. » ( ) 6,24 À cet endroit, Gédéon bâtit un autel au Seigneur sous le vocable de Seigneur-de-la-paix. Jusqu’à ce jour, cet autel est encore à Ofra d’Abiézer. ( ) 6,25 Cette nuit-là, le Seigneur dit à Gédéon : « Prends le taureau de ton père et un deuxième taureau âgé de sept ans. Puis tu démoliras l’autel de Baal qui est à ton père, et tu couperas le Poteau sacré qui se trouve à côté de lui. ( ) 6,26 Tu bâtiras au Seigneur ton Dieu un autel selon les règles, au sommet de cette citadelle. Tu prendras alors le deuxième taureau et tu l’offriras en holocauste sur le bois du Poteau sacré que tu auras coupé. » ( )

6,27 Gédéon prit alors avec lui dix de ses serviteurs et fit ce que lui avait ordonné le Seigneur. Mais, comme il craignait sa famille et les gens de la ville, plutôt que de le faire de jour, il préféra agir de nuit.


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6,28 Le lendemain, les gens de la ville, levés de bon matin, virent que l’autel de Baal était renversé, que le Poteau sacré qui se trouvait à côté de lui avait été coupé, et qu’un taureau avait été offert en holocauste sur l’autel qui venait d’être bâti. ( ) 6,29 Ils se dirent alors les uns aux autres : « Qui a fait cela ? » Ils cherchèrent et s’informèrent, et ils dirent : « C’est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela. » ( ) 6,30 Les gens de la ville dirent à Joas : « Fais sortir ton fils ! Il doit mourir, car il a détruit l’autel de Baal et coupé le Poteau sacré qui se trouvait à côté de lui. » ( ) 6,31 Mais Joas répondit à ceux qui se tenaient près de lui : « Est-ce à vous de défendre Baal ? Est-ce à vous de le sauver ? Celui qui défendra Baal sera mis à mort avant le matin. Si Baal est dieu, qu’il se défende lui-même, puisqu’on a renversé son autel ! » ( ) 6,32 Ce jour-là, on donna à Gédéon le nom de Yeroubbaal, c’est-à-dire : « Que Baal s’en prenne à lui », puisqu’il a renversé son autel. ( )



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