Livre des Juges
4,18 Yaël sortit au-devant de Sissera et lui dit : « Arrête-toi, mon seigneur, arrête-toi chez moi ; ne crains rien. » Il s’arrêta chez elle, dans sa tente, et elle le recouvrit d’une couverture. ( ) 4,19 Il lui dit : « Peux-tu me donner à boire un peu d’eau, car j’ai soif. » Elle ouvrit l’outre de lait, le fit boire et le recouvrit. ( ) 4,20 Il lui dit : « Tiens-toi à l’entrée de la tente, et si quelqu’un vient, t’interroge et demande : “Y a-t-il quelqu’un ici ?”, tu répondras : “Non.” » ( ) 4,21 Mais Yaël, femme de Hèber, prit un piquet de la tente, saisit un marteau dans sa main, vint près de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le piquet, qui alla se planter dans la terre. Sissera qui, épuisé, était profondément endormi, mourut. ( ) 4,22 Or, voici que Baraq poursuivait Sissera ! Yaël sortit à sa rencontre et lui dit : « Viens, et je te ferai voir l’homme que tu cherches. » Il entra chez elle, et voilà que Sissera gisait, mort, le piquet dans la tempe ! ( )
4,23 En ce jour-là, Dieu abaissa Yabine, roi de Canaan, devant les fils d’Israël.
4038 Bible des peuples sur verset 2018-12-26: Ce verset nous laisse entendre que l’oppression à laquelle étaient soumis les Israélites n’était que très relative. En réalité, maîtres des routes des caravanes qui traversaient les monts de Samarie, il était fort important pour les Israélites de dominer également la plaine. Et de fait ils y sont arrivés. L’infiltration progressive et pacifique préparait les conflits dans lesquels ils s’imposèrent.
( )4,24 La main des fils d’Israël se fit de plus en plus lourde contre Yabine, roi de Canaan, jusqu’à ce qu’ils aient abattu Yabine, roi de Canaan. ( ) 5,1 Ce jour-là, Débora et Baraq, fils d’Abinoam, dirent et chantèrent : ( ) 5,2 « Alors qu’en Israël, on laisse flotter les chevelures, alors qu’un peuple s’offre librement, bénissez le Seigneur ! ( ) 5,3 Rois, écoutez ! Prêtez l’oreille, souverains ! C’est moi, c’est moi qui vais chanter pour le Seigneur, moi qui vais jouer pour le Seigneur, Dieu d’Israël ! ( ) 5,4 Seigneur, quand tu sortis de Séïr, quand tu partis de la campagne d’Édom, la terre trembla, les cieux mêmes fondirent, et les nuées fondirent en eaux, ( )
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