Livre des Nombres
31,4 Vous les enverrez à la milice, mille par branche, mille par branche, pour toutes les branches d'Israël. » ( ) 31,5 Parmi les milliers d'Israël, mille par branche, s'engagent douze mille pionniers à la milice. ( ) 31,6 Moshè les envoie, mille par branche, à la milice, eux et Pinhas bèn Èlazar, le desservant, à la milice, les objets du sanctuaire et les trompettes de l'ovation en sa main. ( ) 31,7 Ils militent contre Midiân, comme IHVH-Adonaï l'a ordonné à Moshè, et tuent tous les mâles. ( ) 31,8 Et ils tuent les rois de Midiân avec leurs victimes: Evi, Rèqèm, Sour, Hour, Rèba, les cinq rois de Midiân. Ils tuent Bilâm bèn Beor à l'épée. ( )
31,9 Les Benéi Israël capturent les femmes de Midiân et leur marmaille; ils pillent toutes leurs bêtes, tout leur cheptel, toutes leurs richesses,
19072 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LE RETOUR VICTORIEUX DE LA GUERRE
Après la fin de la campagne contre Madian, les guerriers revinrent au camp d'Israël avec un riche butin ; mais ils étaient si pieux et si honorables qu'ils ne revendiquèrent pas le butin, mais le rendirent tout entier, afin qu'il fût réparti entre tous avec impartialité. De même qu'ils étaient honnêtes et consciencieux dans leurs rapports d'homme à homme, de même ils étaient très stricts dans l'observance des lois religieuses. Pendant toute la durée de la guerre, pas un seul d'entre eux ne négligea la moindre cérémonie religieuse, ne serait-ce que pour mettre le phylactère du front avant celui du bras (858). Mais ils veillaient surtout à ne plus jamais se laisser tenter par les femmes madianites. S'ils entraient dans une maison pour en prendre les trésors, ils le faisaient deux par deux, l'un noircissant le visage des femmes, l'autre s'emparant de leurs ornements. C'est en vain que les Madianites s'écriaient: «Ne sommes-nous pas des créatures de Dieu pour que vous nous traitiez ainsi ?», ce à quoi les Israélites répondaient: «N'est-ce pas à cause de vous que tant d'entre nous ont trouvé la mort ?». C'est donc à juste titre que ces hommes pieux ont pu dire à Moïse: «Tes serviteurs ont fait l'inventaire des hommes de guerre dont nous avions la charge, et aucun d'entre nous n'a commis de péché ni d'acte impudique. Nous avons donc apporté l'offrande du Seigneur pour faire l'expiation de nos âmes.» Moïse, étonné, dit: «Vous vous contredisez ; quel besoin d'expiation y a-t-il si personne parmi vous n'est coupable d'un péché ? Ils répondirent: «Il est vrai, Moïse, notre maître, que nous nous sommes approchés des femmes deux par deux, l'un leur noircissant le visage, l'autre leur enlevant leurs boucles d'oreilles ; mais, bien que nous n'ayons commis aucun péché avec les Madianites, la passion s'est allumée en nous lorsque nous nous sommes emparés des femmes, et c'est pourquoi nous cherchons à faire l'expiation par une offrande. Moïse se mit alors à les louer en disant: «Même les hommes ordinaires parmi vous sont remplis d'actions bonnes et pieuses, car un homme qui était dans des conditions qui lui permettaient de pécher, mais qui s'est contrôlé, a fait une action pieuse, sans parler des hommes pieux et chastes parmi vous dont les actions pieuses sont légion.» (859)
Comme il y avait un Juif apostat parmi ceux qui avaient été tués à Madian, les guerriers étaient souillés et ne pouvaient donc pas entrer dans le camp, mais devaient rester à l'extérieur. Moïse, dans sa douceur, n'attendit pas qu'ils viennent à lui, mais il se hâta de les rejoindre. Mais lorsqu'il apprit qu'ils n'avaient tué que les hommes et non les femmes, sa colère s'enflamma contre les chefs de l'armée, car «c'est sur les chefs que retombe la responsabilité des fautes du peuple». Il leur fit des reproches et leur fit remarquer que c'étaient les femmes qui, à Shittim, avaient causé le désastre d'Israël. Mais Phinéas répondit: «Moïse, notre maître, nous avons agi selon tes instructions ; tu nous as seulement dit de nous venger des Madianites, mais tu n'as pas parlé des femmes de Madian. Moïse leur ordonne alors d'exécuter toutes les femmes de Madian mûres pour le mariage, mais d'épargner les jeunes filles. Pour déterminer la différence d'âge, on les fait passer toutes devant la plaque d'or de la mitre sur le front du grand prêtre, ce qui a pour effet de faire pâlir cells qui sont vouées à la mort (861).
Pour punir Moïse de son accès de colère, Dieu lui fait oublier de communiquer aux soldats à l'extérieur du camp les lois de purification. Celles-ci furent alors annoncées par Eléazar, le fils d'Aaron. Mais il n'était pas convenable qu'il prononce une loi en présence de son maître Moïse, et il fut donc puni pour son manque de respect à l'égard de son maître Moïse. Auparavant, Dieu avait dit que, chaque fois que Josué voudrait interroger Dieu, il devait «se présenter devant le prêtre Eléazar et l'interroger par le jugement de l'Urim et du Tummin». Mais cela ne s'est pas produit. Dans toute sa longue carrière, Josué n'eut pas besoin de demander conseil à Éléazar, de sorte que celui-ci perdit l'honneur qui lui était destiné. (862)
L'occasion qui avait conduit à la guerre contre Madian avait été la séduction d'Israël par les femmes madianites, mais celles-ci n'avaient réussi qu'en enivrant d'abord les pécheurs avec du vin. Pour éviter que cela ne se reproduise à l'avenir, Phinéas mit l'interdit terrestre et céleste sur tous ceux qui boiraient le vin des païens, car ces derniers ne l'utilisaient que pour offrir des libations à leurs idoles et à des fins immorales. En prononçant cet interdit, il invoqua le Nom ineffable et l'écriture sainte des deux tables contre ses transgresseurs. (863)
31,10 ils incendient au feu toutes leurs villes, en leurs établissements, tous leurs bastions. ( ) 31,11 Ils prennent tout le butin et toute la prise, en humains et en bêtes. ( ) 31,12 Ils font venir vers Moshè, vers Èlazar, le desservant, et vers la communauté des Benéi Israël, les captifs, la prise, le butin vers le camp, vers les steppes de Moab, près du Iardèn de Ieriho. ( ) 31,13 Moshè, Èlazar, le desservant, tous les nassis de la communauté, sortent à leur abord hors du camp. ( ) 31,14 Moshè écume contre les préposés de l'armée, les chefs de mille et les chefs de cent revenus de la milice en guerre. ( )
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