Livre du Lévitique
27,31 Si un homme veut racheter une partie de sa dîme, il ajoutera un cinquième à la valeur fixée. ( ) 27,32 Toute dîme de gros ou petit bétail, c’est-à-dire chaque dixième bête qui passe sous la houlette du berger, est chose sainte pour le Seigneur. ( ) 27,33 On ne fera pas le tri entre le bon et le mauvais, on ne remplacera pas l’un par l’autre. Si on le fait, la bête remplacée et l’autre seront choses saintes : on ne pourra pas les racheter. » ( ) 27,34 Tels sont les commandements que le Seigneur donna à Moïse pour les fils d’Israël, sur le mont Sinaï. ( )
Livre des Nombres
1,1 Au désert du Sinaï, le Seigneur parla à Moïse, dans la tente de la Rencontre, le premier jour du deuxième mois de la deuxième année après la sortie du pays d’Égypte. Il dit : ( )
1,2 « Faites le dénombrement de toute la communauté des fils d’Israël par clans, par familles, en comptant nommément tous les hommes, un par un.
18997 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LES DOUZE CHEFS DE TRIBUS
Dieu, dans son amour pour Israël, fit procéder à des recensements fréquents afin de pouvoir évaluer avec précision ce qu'il possédait. Dans l'espace d'une demi-année à peine, ils furent comptés deux fois, une première fois peu avant l'érection du Tabernacle, et une seconde fois un mois après sa dédicace (422). Le premier jour du mois d'Iyyar, Moïse reçut l'ordre de recenser tous les hommes de plus de vingt ans physiquement aptes à partir à la guerre. Il reçut l'ordre de prendre Aaron comme assistant, afin qu'au cas où il oublierait certains hommes, Aaron puisse les lui rappeler, car « deux valent mieux qu'un «. Ils devaient aussi prendre comme assistants Eléazar et Ithamar, fils d'Aaron, et un homme de chaque tribu. Ces douze hommes étaient chargés non seulement de procéder au recensement, mais aussi de veiller au bien-être spirituel de leurs tribus respectives, dont les péchés retomberaient sur leur tête si elles ne s'efforçaient pas de les éviter de toutes leurs forces. Moïse et Aaron recommandèrent néanmoins aux princes des tribus, malgré leur rang élevé, de ne pas tyranniser le peuple, tandis que, d'autre part, ils recommandaient au peuple d'accorder à ses supérieurs tout le respect qui leur était dû. (423)
Les noms de ces douze princes des tribus indiquaient l'histoire des tribus qu'ils représentaient. Le prince de la tribu de Ruben s'appelait Elizur, «mon Dieu est un rocher», en référence à l'ancêtre de cette tribu, Ruben, fils de Jacob, qui avait péché, mais qui, grâce à sa pénitence, fut pardonné par Dieu, qui porta son péché comme un rocher porte la maison bâtie dessus. Le père d'Elizur s'appelait Shedeur, «jeté au feu», car Ruben fut converti au repentir et à l'expiation par Juda, qui confessa son péché lorsque sa belle-fille Tamar fut sur le point d'être jetée au feu.
Le prince de la tribu de Siméon fut appelé Shelumiel, «mon Dieu est paix», pour indiquer que malgré le péché de Zimri, chef de cette tribu, par lequel quatre vingt mille hommes d'Israël périrent, Dieu fit néanmoins la paix avec cette tribu.
Le prince de la tribu de Juda portait le nom de Nahshon, «vague de la mer», fils d'Amminadab, «prince de Mon peuple», parce que le prince avait reçu cette dignité en récompense d'avoir plongé dans les flots de la mer Rouge pour glorifier le nom de Dieu.
La tribu d'Issachar avait pour prince Nethanel, «Dieu a donné», car cette tribu consacrait sa vie à la Torah donnée par Dieu à Moïse. C'est pourquoi Nethanel fut appelé fils de Zuar, «charge», car Issachar avait la charge de juger les procès des autres tribus.
Correspondant à l'occupation de la tribu de Zabulon, son prince s'appelait Eliab, «le navire», fils de Helon, «le sable», car cette tribu passait sa vie sur des navires, à la recherche de «trésors cachés dans le sable».
Elishama, fils d'Ammihud, nom du prince de la tribu d'Ephraïm, renvoie à l'histoire de Joseph, leur aïeul. Dieu a dit: «Elishama, 'il m'a obéi', qui lui a demandé d'être chaste et de ne pas convoiter la femme de son maître qui voulait l'entraîner au péché, et Ammihud, 'il m'a honoré', et nul autre».
L'autre tribu de Joseph, Manassé, nomma également son prince en référence à son aïeul, l'appelant Gamaliel, fils de Pedahzur, ce qui signifie: «Dieu récompensa Joseph pour sa piété en le libérant de la servitude et en le faisant régner sur l'Égypte».
Le prince de la tribu de Benjamin s'appelait Abidan, «mon père a décrété», fils de Gideoni, «armée puissante», en référence à l'incident suivant: lorsque Rachel s'aperçut qu'elle allait mourir à la naissance de son fils, elle l'appela «fils de la faiblesse», pensant qu'un sort semblable l'atteindrait, et qu'il était condamné par faiblesse à mourir jeune. Jacob, le père de l'enfant, en décida autrement et l'appela Benjamin, «fils puissant et âgé».
Le prince de la tribu de Dan portait le nom d'Ahiézer, «frère de secours», fils d'Ammishaddaï, «juge de mon peuple», parce qu'il était allié à la tribu secourable de Juda lors de l'érection du Tabernacle, et que, comme cette tribu dominante, il a donné naissance à un juge puissant en la personne de Samson.
La tribu d'Asher se distinguait par la beauté de ses femmes, qui était si excellente que même les plus âgées d'entre elles étaient plus belles et plus fortes que les jeunes filles des autres tribus. C'est pourquoi les rois choisissaient les filles de cette tribu comme épouses, et celles-ci, par leur intercession auprès des rois, sauvaient la vie de nombreux condamnés à mort. D'où le nom du prince de la tribu d'Asher, Pagiel, «l'intercesseur», fils d'Ochran, «l'affligé», car les femmes de la tribu d'Asher, par leur intercession, obtenaient la grâce pour les affligés.
Le prince de la tribu de Gad portait le nom d'Eliasaph, «Dieu a multiplié», fils de Deuel, «Dieu est témoin». Pour les récompenser d'avoir passé le Jourdain et de n'être pas revenus sur leurs terres de ce côté du fleuve avant d'avoir gagné la terre promise, Dieu multiplia leurs richesses ; car lorsque, à leur retour, ils trouvèrent l'ennemi chez eux, Dieu les aida et ils gagnèrent toutes les possessions de leurs ennemis. En outre, Dieu fut témoin que cette tribu n'avait pas de mauvais motifs lorsqu'elle érigea un autel sur ses terres.
Le prince de la tribu de Nephtali s'appelait Ahira, «prairie désirable», fils d'Enan, «nuages», car la terre de cette tribu se distinguait par son extraordinaire qualité. Ses produits correspondaient exactement à ce que leurs propriétaires «désiraient», et tout cela grâce à l'abondance de l'eau, car les «nuages» déversaient une pluie abondante sur leur terre.
Lors du recensement du peuple, les tribus furent classées selon l'ordre dans lequel elles avaient dressé leur camp et s'étaient mises en Mche. Les tribus de Juda, Issachar et Zabulon formaient le premier groupe, la tribu royale de Juda étant associée à la tribu des lettrés, Issachar, et à Zabulon qui, par sa générosité, permettait à Issachar de se consacrer à l'étude de la Torah. Le deuxième groupe était composé de Ruben, Siméon et Gad. La tribu pécheresse de Siméon était soutenue à droite par la pénitence de Ruben et à gauche par la force de Gad. Les tribus d'Ephraïm, de Manassé et de Benjamin formaient un groupe à part, car elles étaient destinées, avant toutes les autres tribus, à se montrer glorieuses contre Amalek. Josué, l'Ephraïmite, fut le premier à remporter la victoire sur Amalek ; Saül, le Benjaminite, suivit son exemple dans sa guerre contre Agag, roi d'Amalek ; sous la conduite d'hommes de la tribu de Manassé, la tribu de Siméon, au temps du roi Josaphat, réussit à détruire le reste des Amalécites et à en prendre possession ; elle forma le dernier groupe, et c'est pour la raison suivante qu'elle fut ainsi réunie. La tribu de Dan avait déjà, au moment de l'exode d'Égypte, la pensée pécheresse de fabriquer une idole. Pour contrecarrer cette «sombre pensée», Asher devint son compagnon, du sol duquel venait «l'huile pour l'éclairage» ; et pour que Dan pût participer à la bénédiction, Nephthali, «comblé de la bénédiction de l'Éternel», devint son second compagnon. (424)
Lors de ce troisième recensement, le nombre d'hommes aptes à partir à la guerre s'avéra être exactement le même que lors du deuxième recensement, effectué la même année. Aucun homme d'Israël n'était mort pendant cette période, depuis le commencement de l'érection du Tabernacle jusqu'à sa dédicace, lorsque le troisième recensement eut lieu. Mais on ne peut tirer de ce nombre d'hommes en état de faire la guerre aucun indice concluant sur l'ensemble des tribus, parce que la proportion des deux sexes varie selon les tribus, et que, par exemple, dans la tribu de Nephthali, le sexe féminin l'emportait de beaucoup sur le sexe masculin. (426)
18974 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LE RECENSEMENT DU PEUPLE
A la vue des rayons qui émanaient du visage de Moïse, le peuple lui dit: «Nous avons été humiliés par Dieu à cause du péché que nous avions commis. Dieu, dis-tu, nous a pardonné et s'est réconcilié avec nous. Toi, Moïse, tu as participé à notre humiliation, et nous voyons qu'il t'a élevé de nouveau, alors que, malgré la réconciliation avec Dieu, nous restons humiliés. Moïse s'adressa alors à Dieu et lui dit: «Quand tu les as humiliés, tu m'as humilié moi aussi ; alors, si tu m'as élevé, tu dois aussi les élever». Dieu répondit: En vérité, comme Je t'ai élevé, Je les élèverai aussi ; enregistre leur nombre, et montre ainsi au monde combien est proche de Mon coeur la nation qui, avant toutes les autres, M'a reconnu comme son roi, en chantant au bord de la mer Rouge: «Voici mon Dieu, et je l'exalterai». Moïse dit alors à Dieu: «Seigneur du monde ! Tu as tant de nations dans Ton monde, mais Tu ne te soucies pas d'enregistrer leur nombre, et Tu ne me demandes de compter qu'Israël.» Dieu répondit: «Toutes ces multitudes ne M'appartiennent pas, elles sont vouées à la destruction de la Géhenne, mais Israël est Ma propriété, et comme un homme apprécie le plus la propriété qu'il a payée le plus cher, ainsi Israël M'est le plus cher, parce que Je l'ai fait Mien au prix de grands efforts.» Moïse dit ensuite à Dieu: «Seigneur du monde ! A notre père Abraham, Tu as fait les promesses suivantes: 'Je rendrai ta descendance semblable aux étoiles du ciel', et maintenant Tu me demandes de dénombrer Israël. Si leur ancêtre Abraham n'a pas pu les compter, comment pourrais-je le faire ? Mais Dieu calme Moïse en lui disant: «Tu n'as pas besoin de les compter, mais si tu veux déterminer leur nombre, additionne la valeur numérique des noms des tribus, et tu obtiendras leur nombre. C'est ainsi que Moïse obtint le nombre total des Juifs, soit soixante myriades moins trois mille, les trois mille ayant été emportés par la peste en punition de leur adoration du veau d'or. D'où la différence entre le nombre lors de la sortie d'Égypte, où Moïse les avait recensés pour la première fois, et le nombre lors du second recensement (Nb 26,1), après les pertes subies du fait de la peste. Dieu traita Israël comme un certain roi avait traité son troupeau: il avait ordonné aux bergers de compter les brebis, ayant apprit que des loups s'étaient glissés parmi elles et en avaient tué quelques-unes, faisant faire ce compte afin de déterminer le montant de sa perte.
Les occasions où, au cours de l'histoire, Israël a été dénombré sont les suivantes: Jacob recensa sa famille en entrant en Égypte (Gn 46,8); Moïse recensa Israël lors de l'exode d'Égypte (Nb 1,2), après l'adoration du veau d'or, lors de la répartition des camps et lors de la distribution de la terre promise (Nb 26,1). Saül institua à deux reprises un recensement du peuple, la première fois lorsqu'il partit contre Nahash, l'Ammonite, (1S 11,8) et la seconde fois lorsqu'il partit en guerre contre Amalek (1S 15,4). Le fait que, lors du premier recensement, chaque homme déposa un caillou pour que les cailloux soient comptés, et que, lors du second recensement, le peuple était si prospère qu'au lieu de déposer un caillou, chaque homme apporta un agneau, est significatif de l'énorme changement dans la prospérité des Juifs sous le règne de Saül. Sous le règne de David, il y eut un recensement qui, n'ayant pas été ordonné par Dieu, eut des conséquences fâcheuses pour le roi et pour le peuple (2S 24,10). Esdras institua le dernier recensement lorsque le peuple revint de Babylone en Terre Sainte (Esd 2,1). En dehors de ces neuf recensements, Dieu comptera lui-même son peuple dans les temps futurs où son nombre sera si grand qu'aucun mortel ne pourra le dénombrer. (314)
Au temps de Moïse, lors du deuxième recensement, il y avait une offrande au sanctuaire: chaque personne âgée de plus de vingt ans devait offrir la moitié d'un sicle (Ex 30,12). Car Dieu dit à Moïse: «Ils méritent la mort pour avoir fait le veau d'or, mais que chacun offre à l'Éternel de l'argent en expiation pour son âme, et qu'il se rachète ainsi de la peine capitale.» Lorsque le peuple entendit cela, il fut très attristé, car il pensait: «C'est en vain que nous nous sommes efforcés de prendre du butin aux Égyptiens, si nous devons offrir nos biens durement gagnés en guise de monnaie d'expiation. La loi prescrit qu'un homme doit payer cinquante sicles d'argent pour avoir déshonoré une femme, et nous, qui avons déshonoré la parole de Dieu, nous devrions payer au moins une somme équivalente. La loi stipule en outre que si un taureau tue un serviteur, son propriétaire devra payer trente sicles d'argent. Chaque Israélite devrait donc s'acquitter d'une telle somme, car «nous avons changé notre gloire en un taureau qui mange de l'herbe». Mais ces deux amendes ne suffiraient pas, car nous avons calomnié Dieu, celui qui nous a fait sortir d'Égypte, en criant au veau: «Voici ton dieu, qui t'a fait sortir d'Égypte», et la calomnie est punie par la loi de cent sicles d'argent. Dieu, qui connaît leurs pensées, dit à Moïse: «Demande-leur pourquoi ils ont peur. Je ne leur demande pas de payer une amende aussi élevée que celle de celui qui déshonore ou séduit une femme, ni la peine du calomniateur, ni celle du propriétaire d'un taureau sanguinaire, je ne leur demande que ceci», et il montra à Moïse, au feu, une petite pièce de monnaie qui représentait la valeur d'un demi-sicle. Cette pièce, chacun de ceux qui avaient traversé la mer Rouge devait la donner en offrande.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Dieu a demandé en particulier la valeur d'un demi-sicle comme pénalité. Comme ils avaient commis leur péché, l'adoration du veau d'or, au milieu, c'est-à-dire à la moitié de la journée, ils devaient payer la moitié d'un sicle ; et, en outre, comme ils avaient commis leur péché à la sixième heure de la journée, ils devaient payer un demi-sicle, qui correspond à six grains d'argent. Ce demi-sicle contient cent garhs, ce qui correspond à l'amende infligée à ceux qui ont enfreint les dix commandements. Le demi-sicle devait aussi servir d'expiation pour la faute commise par les dix fils de Jacob, qui avaient vendu leur frère Joseph comme esclave, et pour laquelle chacun avait reçu un demi-sicle comme part. (315)
111 BST - Olivier sur verset 2000-08-03: Livre des Nombres : ainsi dénommé car il commence par un recensement. Ici le recensement est fait pour les demeures et non pour la guerre comme sous David. Organisation des tribus. Dieu aime se promener.
( )1,3 Tous ceux qui ont vingt ans et plus, ceux qui, en Israël, sont aptes à rejoindre l’armée, toi et Aaron, vous les recenserez par formations de combat. ( ) 1,4 Prenez avec vous un homme par tribu, un homme qui soit chef de famille. ( ) 1,5 Voici les noms des hommes qui vous assisteront : pour Roubène : Éliçour, fils de Shedéour ; ( ) 1,6 pour Siméon : Sheloumiel, fils de Sourishaddaï ; ( ) 1,7 pour Juda : Nahshone, fils d’Amminadab ; ( )
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