Apocalypse de Jean
1,8 Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. ( ) 1,9 Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. ( ) 1,10 Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette. ( ) 1,11 Elle disait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. » ( ) 1,12 Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait. M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or, ( )

1,13 et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme, revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine ;


318 missel.free.fr sur verset 2004-05-01: « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un fils d’homme ; il arriva jusqu’au Vieillard, et on le fit approcher devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royaume, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit » (Daniel VII 13-14). Fils de l'homme (ben-adam ou ben-enosh en hébreux, bar-nasha en araméen) signifie d'abord, dans des textes souvent poétiques, membre de la race humaine, avec une nuance de faiblesse : « Dieu n'est pas homme pour qu'il mente, ni fils d'homme pour qu'il se rétracte (Livre des Nombres XXIII 19) ; le fils d'homme, ce vermisseau » (Job XXV 6). En Babylonie (mar awili) il désigne un homme libre de condition supérieure et c'est sans doute dans ce sens qu'on l'emploie à propos d'Ezéchiel (quatre-vingt-treize fois). L'expression est propre à Jésus et on ne la rencontre chez ses interlocuteurs qu'une seule fois, pour en demander le sens : « Qui est-il ce Fils de l'homme ? » (saint Jean XII 34) ; dans le reste du Nouveau Testament, on la rencontre un fois dans la bouche d'Etienne (Actes VII 56), une fois dans l'épître aux Hébreux (II 6) et deux fois dans l'Apocalypse (I 13 et XIV 14).

317 missel.free.fr sur verset 2004-05-01: Comme, dans le Temple de Jérusalem, les sept lampes du chandelier à sept branches (Livre de l’Exode XXV 31-37) signifiait le culte perpétuel de tout le peuple d’Israël, chacun des lampadaires représente le service de divin de son Eglise.

( )
1,14 sa tête et ses cheveux étaient blancs comme la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme ardente ; ( ) 1,15 ses pieds semblaient d’un bronze précieux affiné au creuset, et sa voix était comme la voix des grandes eaux ; ( ) 1,16 il avait dans la main droite sept étoiles ; de sa bouche sortait un glaive acéré à deux tranchants. Son visage brillait comme brille le soleil dans sa puissance. ( ) 1,17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, mais il posa sur moi sa main droite, en disant : « Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier, ( ) 1,18 le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. ( )



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