Apocalypse de Jean
1,6 qui a fait pour nous un royaume, des prêtres pour Dieu son Père, à lui gloire et pouvoir pour les siècles des siècles. Amen. ( ) 1,7 Voici, il vient au milieu des nuées, et tout oeil le verra, et ceux mêmes qui l'ont percé: toutes les tribus de la terre seront en deuil à cause de lui. Oui! Amen! ( ) 1,8 Je suis l'alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. ( ) 1,9 Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvais dans l'île de Patmos à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. ( ) 1,10 Je fus saisi par l'Esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une puissante voix, telle une trompette, ( )

1,11 qui proclamait: Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises: à Ephèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée.


316 missel.free.fr sur verset 2004-05-01: Il s’agit des Eglises qui sont « à Ephèse, et à Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à Sardes, et à Philadelphie et à Laodicée ». Puisque l’Asie proconsulaire comptait alors bien plus d’Eglises que les Eglises qui sont ici désignées, il faudrait pouvoir dire les raisons de ce choix, or personne ne peut dire avec certitude pourquoi elles ont été choisies de préférence aux autres ; à la suite du vénérable Barthélemy Holzhauser d’aucuns ont pensé que les sept Eglises ont été choisies à cause de la signification de leur nom, de manière à présenter les sept âges, les sept situations, de l’Eglise : Ephèse, la désirable ; Smyrne, l’amertume ; Pergame, l’élévation ; Thyatire, l’encens. Pourquoi sept ? Dans le langage symbolique, surtout dans l’Apocalypse, le sens qualitatif d’un nombre est plus important que son sens quantitatif. Le nombre sept, indivisible, souvent employé dans l’Ecriture, symbolise la plénitude et l’universalité, l’achèvement et la perfection. Le septième jour de la Création (Genèse II 2-3) ; dans l’arche, Dieu ordonne à Noé de prendre sept couples de tous les animaux purs (Genèse VII 2) ; l’arche de Noé se pose sur les monts d’Ararat le septième mois (Genèse VIII 4) ; lors de son alliance avec Abimèlek, au puits de Bersabée, Abraham lui offre sept agnelles (Genèse XXI 28-29) ; les sept vaches grasses et les sept vaches maigres puis les sept épis vides et les sept épis pleins des songes de Pharaon expliqué par Joseph (Genèse XLI 1-36) ; le chandelier à sept branches (Exode XXV 31-40) ; les sept trompettes portées par sept prêtres qui firent tomber les murs de Jéricho, au septième jour après sept tours de la ville (Josué VI) ; les sept fêtes d’Israël (Azymes, Pâques, Pentecôte, Tabernacles, l’Expiation, Hanouka, Pourim) ; les sept paraboles du Royaume dans l’évangile selon saint Matthieu (le semeur, le bon grain et l’ivraie, la grain de sénevé, le levain, le trésor caché, la perle précieuse, la senne) ; les sept paroles que Jésus prononça sur la Croix (« Eli, Eli, lema sabachthani ; En vérité je te le dis : Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ; Père, entre tes mains je remets mon esprit ; Femme, voilà ton fils ; Voilà ta mère ; j’ai soif ; tout est consommé »). Les sept couleurs fondamentales de l’arc-en-ciel (blanc, violet, bleu, vert, jaune, orangé, rouge). Dans l’Apocalypse, le nombre sept symbolise la totalité des manifestations de Dieu dans une série particulière, ainsi nous pouvons penser que les sept Eglises représentent la totalité des situations où peut se trouver l’Eglise sur la terre. Sept résume la plénitude de la vie chrétienne en additionnant les trois vertus théologales (foi, espérance et charité) aux quatre vertus cardinales (prudence, tempérance, justice et force) ou en déclinant les sept dons du Saint-Esprit (sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu). « A travers ces sept Eglises, l’auteur de l’Apocalypse, dit saint Bède le Vénérable, écrit à toutes les Eglises » ; ainsi, les sept dons du Saint-Esprit comprennent tous les dons du Saint-Esprit, les sept péchés capitaux comprennent tous les péchés possibles ou les sept douleurs de la Vierge évoquent toutes les douleurs de la Vierge.

( )
1,12 Je me retournai pour regarder la voix qui me parlait; et, m'étant retourné, je vis sept chandeliers d'or; ( ) 1,13 et, au milieu des chandeliers, quelqu'un qui semblait un fils d'homme. Il était vêtu d'une longue robe, une ceinture d'or lui serrait la poitrine; ( ) 1,14 sa tête et ses cheveux étaient blancs comme laine blanche, comme neige, et ses yeux étaient comme une flamme ardente; ( ) 1,15 ses pieds semblaient d'un bronze précieux, purifié au creuset, et sa voix était comme la voix des océans; ( ) 1,16 dans sa main droite, il tenait sept étoiles, et de sa bouche sortait un glaive acéré, à deux tranchants. Son visage resplendissait, tel le soleil dans tout son éclat. ( )



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