Troisième Lettre de Jean de Jean
1,11 Aimé, n'imite pas le mal, mais le bien. Qui fait le bien est d'Elohîms. Qui fait le mal n'a pas vu Elohîms. ( ) 1,12 Pour Dèmètrios, le témoignage vient de tous et de la vérité elle-même. Nous aussi, nous portons témoignage; et, tu le sais, notre témoignage est vrai. ( ) 1,13 J'aurais beaucoup à t'écrire, mais je ne veux pas t'écrire avec de l'encre et un calame. ( ) 1,14 J'espère te voir vite, et nous parlerons alors de bouche à bouche. ( ) 1,15 Shalôm à toi ! Les amis te saluent. Salue les amis, chacun par son nom. ( )
Lettre de Jude de Jude

1,1 Iehouda, serviteur de Iéshoua‘, le messie, frère de Ia‘acob, aux appelés, aimés en Elohîms, père, et gardés pour Iéshoua‘, le messie.


2627 Bible des peuples sur verset 2018-11-27: Ce Jude ou Judas, “frère de Jacques”, désigne vraisemblablement l’apôtre de ce nom. Pourtant, rien n’indique qu’il ait été frère plutôt que fils de Jacques ( Luc 6.16 ; Actes 1.13). Peut-être l’auteur a-t-il confondu les Jacques et les Jude, car il y a bien un Jude frère de Simon, cousin de Jésus, mais qui n’est pas le frère de Jacques “frère du Seigneur”. Quoi qu’il en soit, il est probable que ce nom figure en tête de la lettre en vue de donner une autorité apostolique à cet écrit. Cette lettre assez courte, d’un ton ferme pour ne pas dire agressif, nous étonnera sans doute par les exemples qu’elle donne de la justice de Dieu toujours prête à châtier les fautes graves contre l’ordre moral. Car elle va les chercher, non seulement dans les plus anciennes traditions de la Bible, mais encore dans les imaginations des apocalypses juives de ce temps. Car l’Église n’avait pas encore fixé la liste des livres inspirés et les chrétiens du Moyen Orient utilisaient à côté des livres de la Bible grecque la littérature juive contemporaine. Ceci explique les légendes auxquelles se réfère cette lettre. Pour comprendre la raison d’une telle diatribe, il faut avoir accepté que dès le début les communautés chrétiennes n’ont pas été composées que de saints. Dans un monde religieux où même les violents et les impurs parlaient un langage religieux, certaines personnes pouvaient se convertir au christianisme sans pour autant renoncer à leurs désirs et leurs actions mauvaises. On ne demandera pas à cette lettre de hautes considérations sur le mystère chrétien, il suffit qu’elle nous invite à voir comment, jusque dans les communautés réputées pour leur ferveur et les milieux les plus “ecclésiastiques” le démon sait faire son travail et les esprits les plus avertis peuvent s’aveugler sur la bassesse de leur conduite.

4921 Chouraqui sur titre livre 2019-04-20: Ce Jude n’est autre que Iehouda, frère de Ia‘acob et de Iéshoua‘ bèn Iosseph. Les 25 versets de cette lettre, la dernière des épîtres dites catholiques, ont des airs de parenté avec la deuxième lettre de Pierre qui s’en serait inspiré. Les plans de ces deux documents semblent bien parallèles. Voici celui de la lettre de Jude:
I. Salutations (Jude 1,1-2).
II. Appel à la consécration pour servir IHVH-Adonaï et son messie (Jude 1,3-4).
III. Les faux inspirés (Jude 1,4-19).
IV. Gardez-vous dans l’amour (Jude 1,20-23).
V. Gloire à IHVH-Adonaï, l’unique, et à Iéshoua‘, le sauveur (Jude 1,24-25).
Cette lettre est datée par John A. T. Robinson des années 61 à 62, sans que cette datation soit unanimement admise. Nous sommes cependant en présence d’une diatribe dont les Hébreux, à cette époque, faisaient un large usage contre les ennemis de IHVH-Adonaï, accusés de tous les crimes et de tous les vices. L’imprécation prend des accents lyriques en se référant à la déchéance de Sedôm et ‘Amora (Sodome et Gomorrhe) et cosmiques en évoquant l’archange Mikhaél, gardien d’Israël, avec Moshè, et d’autres épisodes de l’histoire biblique, interpellant le diable lui-même. Mais les railleurs sont des diviseurs, des psychiques qui recevront leur salaire. Les justes, eux, seront établis en face de la gloire de IHVH-Adonaï dans la magnificence du messie Iéshoua‘, en toutes pérennités.

( )
1,2 Que la merci, la paix et l'amour soient sur vous en plénitude ! ( ) 1,3 Aimés, faisant toute diligence pour vous écrire sur notre salut commun, il m'est nécessaire de vous écrire, afin de vous exhorter à combattre pour l'adhérence transmise une seule fois aux consacrés. ( ) 1,4 Oui, certains hommes se sont glissés, ceux autrefois inscrits d'avance pour cette condamnation, des sans-ferveur, qui changent en débauche le chérissement d'Elohîms et nient notre seul maître et Adôn Iéshoua‘. ( ) 1,5 Mais je veux vous le rappeler, à vous qui savez tout: l'Adôn, ayant sauvé en une fois le peuple de la terre de Misraîm, a ensuite détruit les sans-adhérence. ( ) 1,6 Les messagers qui n'ont pas gardé leur entête mais ont délaissé leur demeure, il les garde, liés en pérennité dans l'obscurité, pour le jugement du grand jour. ( )



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