Première Lettre de Jean de Jean
2,10 Qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a rien en lui pour le faire trébucher. ( ) 2,11 Mais qui hait son frère se trouve dans les ténèbres; il marche dans les ténèbres et il ne sait pas où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. ( ) 2,12 Je vous l'écris, mes petits enfants: " Vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom à lui, Jésus. " ( Mt 9,2 , Mt 26,28 Lc 7,47 Lc 17,3 Lc 24,47 Jn 20,23 Ac 2,38 Ac 5,31 Ac 10,43 Rm 4,7 Col 1,14 ) 2,13 Je vous l'écris, pères; " Vous connaissez celui qui est dès le commencement. " Je vous l'écris, jeunes gens: " Vous êtes vainqueurs du Mauvais. " ( ) 2,14 Je vous l'ai donc écrit, mes petits enfants: " Vous connaissez le Père. " Je vous l'ai écrit, pères: " Vous connaissez celui qui est dès le commencement. " Je vous l'ai écrit, jeunes gens: " Vous êtes forts, et la parole de Dieu demeure en vous, et vous êtes vainqueurs du Mauvais. " ( )

2,15 N'aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui,


493 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: Troisième critère : ne pas aimer le monde. Remarquer que Jean commence par se réjouir avec ses lecteurs parce qu’ils connaissent le Père. Il ne s’agit pas de détester le monde que le Christ est venu sauver (voir commentaire de Jean*3.17). Mais la vie et l’histoire des hommes révèle une aliénation profonde : elle est sous le pouvoir de l’esprit du mal. Et Jean appelle monde tout le courant mauvais qui y circule. Pour lui le monde est la vie trompeuse qui nous attire dès que nous cessons de chercher la volonté du Père. Deux forces opposées coexistent dans le monde et aussi dans les personnes : d’une part ce qui vient du Père et qui nous apporte quelque expérience de l’éternité, de l’autre tout ce que projettent et font ceux qui poursuivent leurs propres désirs et qui, inconsciemment, sont esclaves. Il faut ajouter quelque chose au sujet de “ne pas aimer le monde”. Même si tout ce qui provient de Dieu est bon : la lumière du soleil, la nature, l’amour et la science, toute la création est sans valeur si nous la comparons avec Dieu. Tant que nous considérons le monde comme le grand cadeau de Dieu et que nous nous sentons responsables envers Dieu du progrès et du développement du monde, le monde est bon pour nous. Mais, dès que nous le considérons comme une chose à nous, que nous utilisons ou détruisons à notre gré, il devient notre pire ennemi. Les chrétiens s’engagent envers le monde (premier cas), mais pas aux côtés du monde (second cas). Ils préservent leur liberté d’enfants de Dieu, ou ils cessent de l’être à cause de leur amour pour le monde.

494 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: N’aimez pas le monde. Voir la note en Jean*3.1 et la note à la fin dans La Bible et l’Expérience chrétienne. Le désir de la chair. C’est le désir au sens le plus large, le désir de posséder tout ce dont les autres jouissent. Les désirs sexuels y sont en bonne place, mais sans aucun monopole. Le désir des yeux. C’est l’attrait de toute nouveauté, les images et les idoles. Là encore le sexe a sa place à côté de tout ce qui fait oublier l’unique nécessaire et le tragique de l’existence. L’arrogance de la richesse. Car c’est elle qui donne le ton, même lorsque ces richesses sont des titres et des diplômes.

( )
2,16 puisque tout ce qui est dans le monde-la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et la confiance orgueilleuse dans les biens-ne provient pas du Père, mais provient du monde. ( ) 2,17 Or le monde passe, lui et sa convoitise; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à jamais. ( ) 2,18 Mes petits enfants, c'est la dernière heure. Vous avez entendu annoncer qu'un antichrist vient; or dès maintenant beaucoup d'antichrists sont là; à quoi nous reconnaissons que c'est la dernière heure. ( ) 2,19 C'est de chez nous qu'ils sont sortis, mais ils n'étaient pas des nôtres. S'ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous. Mais il fallait que fût manifesté que tous, tant qu'ils sont, ils ne sont pas des nôtres. ( ) 2,20 Quant à vous, vous possédez une onction, reçue du Saint, et tous, vous savez. ( 1Jn 5,10 , )



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