Seconde Lettre de Pierre de Pierre
3,14 C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. ( ) 3,15 Et dites-vous bien que la longue patience de notre Seigneur, c’est votre salut, comme vous l’a écrit également Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée. ( ) 3,16 C’est ce qu’il dit encore dans toutes les lettres où il traite de ces sujets ; on y trouve des textes difficiles à comprendre, que torturent des gens sans instruction et sans solidité, comme ils le font pour le reste des Écritures : cela les mène à leur propre perdition. ( ) 3,17 Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ; prenez garde : ne vous laissez pas entraîner dans l’égarement des gens dévoyés, et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre. ( ) 3,18 Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ. À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité. Amen. ( )
Première Lettre de Jean de Jean

1,1 CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons.


21321 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Ce que nos yeux ont vu

486 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: La Vie s’est montrée à découvert. Ne cherchez pas les miracles ! La vie se révèle comme le don du Père, une seconde naissance de l’homme qui ne savait plus espérer, le divin sourire, la visite inattendue de celui qui veut partager sa vie avec les hommes (Proverbes 8.31). La Vie ne se trouve pas dans les livres, ceux qui l’ont vue et qui en ont fait l’expérience avant nous peuvent nous la communiquer.

484 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: Cette première lettre de Jean, inséparable de son évangile, nous rappelle que la voie chrétienne n’est pas autre chose qu’une divinisation, la nôtre. De tout temps l’idéal chrétien a semblé trop pâle ou trop étroit à beaucoup de gens. Sans critiquer directement les valeurs du christianisme et ses bienfaits pour l’humanité, il leur a semblé qu’il limitait l’homme. Pensons à tous ceux qui ont dit, comme Marx, qu’une libération humaine vraie passait par la lutte contre la foi. Pensons encore à tous ceux qui sont revenus de l’activisme occidental et cherchent dans les sagesses orientales un accès à l’Absolu qu’ils n’ont même pas vu dans la foi chrétienne. Même chez les chrétiens, la religion sentimentale faite d’un enthousiasme pour Jésus, le Maître bon qui enseigne l’amour universel, cache souvent une ignorance des ambitions de la foi. Car, en Jésus, c’est Dieu lui-même que nous voulons atteindre ; nous sommes des chercheurs de la Vérité et nous voulons nous perdre dans cette Vérité d’où nous sommes sortis. Dans cette première lettre Jean affirme : Si vous avez le Fils de Dieu, vous avez toute la Vérité, vous êtes sur la voie de l’Amour authentique, et vous êtes en communion avec Dieu lui-même. Cependant nous nous trompons peut-être en prétendant être dans le Christ. C’est pourquoi Jean précise les critères, les conditions nous permettant de vérifier si nous marchons vraiment dans la lumière et si nous vivons l’amour : — Nous reconnaissons Dieu dans le Christ ; toujours nous devrons remettre sous nos yeux ses actions et sa façon d’être un humain. — Nous croyons être nés d’en haut, de Dieu : nous nous sentirons d’emblée chez nous dans ses commandements. — La foi a renouvelé notre connaissance de Dieu. Mais le plus important est de comprendre son amour et, pour cela, le meilleur enseignement est celui de la croix. Cette lettre de Jean veut remettre en place bien des doutes ou des confusions sur la foi chrétienne, elle se situe au moment où se développait une religion, ou si l’on veut, un mouvement de pensée connu dans l’histoire comme la gnose, ou connaissance. Il y avait là tout un faisceau de théories dans lesquelles s’étaient fondus bien des éléments déjà présents dans les religions dites asiatiques, c’est-à-dire de la province romaine d’Asie, la Turquie actuelle. Paul les avait rencontrées quelques trente ans auparavant (voir : Les Lettres de la Captivité) et maintenant, dans la même Église d’Ephèse, Jean voyait les progrès de la gnose. L’Évangile de Jean avait libéré de toute équivoque la foi au Christ, Fils de Dieu et personne divine, né de Dieu et retourné à Dieu. Mais la gnose était toujours prête à s’emparer des croyances qu’elle rencontrait pour les refondre dans ses contes interminables. Elle essayait d’intégrer la personne de Jésus dans ses dialectiques intellectuelles, dans les luttes entre le Dieu mauvais, celui de l’Ancien Testament, créateur du monde matériel, et le Dieu bon, père des esprits, auquel on a volé un certain nombre d’âmes pour les enfermer dans des corps matériels. Jésus était venu du Dieu bon, mais il n’était que spirituel et il n’avait guère fait que prêcher ; il n’avait eu que l’apparence d’un homme et il n’était pas mort pour nous. La rédemption continuait d’être le processus par lequel les âmes, des étincelles divines, se dégagent de la matière, et pour elles la seule chose importante était de savoir d’où elles venaient. Dès le moment où l’on connaissait les secrets du Dieu de la matière et de celui des esprits, on était spirituel et sauvé. La responsabilité individuelle n’existait pas. On condamnait la procréation mais on encourageait la liberté sexuelle. Il fallait donc réaffirmer que Jésus était le Christ et Sauveur venu dans la chair pour détruire le péché. Et la lettre parlera plus d’une fois de sacrifice et du sang de Jésus. Face à l’irresponsabilité morale inculquée par la gnose, la lettre montre que le monde sera sauvé par la dynamique de l’amour. La révélation du Dieu Amour, celle qui distingue le christianisme de toutes les religions, permet que naisse en nous quelque chose d’éternel et divin qui aura raison du monde, de ses tentations et de sa capacité de mentir et de tuer. La multiplicité des plans proposés pour cette lettre de Jean invite à penser que son déroulement est assez libre. On notera seulement la parenté, pour ne pas dire plus, entre les mots et les idées de cette lettre et ceux de l’Évangile. Elle a dû être écrite dans les années 95-100 et il est hors de doute qu’elle voulait accompagner l’Évangile de Jean. Certains pensent qu’elle entend rectifier des interprétations abusives qu’on pouvait faire de plusieurs passages de cet évangile.

485 Bible des peuples sur verset 2017-11-04: Jean ne parle pas de révélations ou de secrets jalousement gardés par quelques initiés. La vérité qu’il nous présente est à la fois plus simple et plus divine : Dieu, vie éternelle, est venu vivre parmi les hommes.

4918 Chouraqui sur titre livre 2019-04-20: Les trois lettres de Jean forment, avec l’Apocalypse et le quatrième évangile, le « corpus johannique », bien différent des synoptiques et du corpus paulinien.
Chacune de ces lettres fut écrite pour relever un défi particulier à l’autorité ou aux enseignements de leur auteur, probablement à l’intérieur des communautés d’Asie Mineure. Elles visent des opposants dont l’identité n’est pas clairement définie, gnostiques ou docètes. Jean leur répond, bien enraciné dans les traditions hébraïques et fort de son expérience personnelle de l’illumination messianique.
La première lettre défie toute analyse rigoureuse de son plan. Elle prolonge la méditation théologale du prologue et de l’épilogue de l’Évangile de Jean et traite des thèmes suivants:
I. La vie nouvelle issue de la communion au messie (1Jn 1,1-4).
II. Dans la lumière, vivre en vérité, soumis aux misvot du messie (1Jn 1,5-2,27).
III. La vie nouvelle des enfants d’Elohîms (1Jn 2,28-4,12).
IV. Les certitudes messianiques: l’amour parfait exclut la peur (1Jn 4,13-5,12).
V. « Petits enfants, gardez-vous des idoles » (1Jn 5,13-21).

Cette lettre constitue à elle seule un traité de l’amour divin. Les thèmes de la lumière et des ténèbres, du monde condamné soumis au démon, l’absolue nécessité d’observer les misvot de IHVH-Adonaï et de son messie, la doctrine des deux esprits, ne sont pas sans une étroite parenté avec certains manuscrits de Qumrân. L’essentiel réside dans l’incarnation de l’amour et de la justice.

( Pr 8,31 , )
1,2 Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. ( ) 1,3 Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. ( ) 1,4 Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. ( ) 1,5 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres. ( ) 1,6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité. ( )



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