Lettre de Jacques de Jacques
5,18 Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. ( ) 5,19 Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'est égaré loin de la vérité, et qu'un autre l'y ramène, ( ) 5,20 qu'il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s'était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. ( )
Première Lettre de Pierre de Pierre
1,1 Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance, ( ) 1,2 et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées! ( )

1,3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts,


21288 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: La miséricorde du Père

21287 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: DÉJÀ VOUS ÊTES SAUVÉS

21286 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: CE QU'EST LA FOI CHRÉTIENNE

1111 Bible des peuples sur verset 2018-08-24: Tous les mots de ce paragraphe mériteraient d’être commentés : ils nous disent à la fois l’espérance et l’expérience spirituelle des nouveaux baptisés en ce temps où commençaient les persécutions. La joie (vv. 6 et 8). Nous avons ici un verbe très peu employé dans le Nouveau Testament, pas très classique, qu’il faudrait traduire : “se sentir dans la gloire”. C’est le même mot qu’on retrouve lorsque Marie dit que son esprit tressaille de joie (Luc 1.47), et lorsque Jésus est pris par la joie de l’Esprit Saint (Luc 10.21). C’est la joie des persécutés dans les béatitudes (Matthieu 5.12), dans cette lettre (1Pierre 4.13), et lors du jugement (Apocalypse 19.7). La joie dans la souffrance et les contradictions, qui sera toujours considérée comme une des plus hautes faveurs de l’Esprit, et de celles qui donnent davantage le “goût” de Dieu. La vivante espérance. On sait que le monde grec se méfiait beaucoup de l’espérance, il la laissait aux simples, n’y voyant que des illusions tôt ou tard démenties par la réalité. L’expérience chrétienne, déjà présente lors du baptême, est liée à la foi en la résurrection du Christ, une foi qui est beaucoup plus qu’une opinion porque l’Esprit en donne l’intuition à notre propre esprit. Le Christ vivant, c’est une espérance vivante. De même Jean parle du pain vivant (Jean 6.51), et la lettre aux Hébreux, d’un chemin vivant (Hébreux 10.20). L’héritage qui ne se perd pas, qui ne se gâte pas, qui ne vieillit pas. Le mot héritage était profondément ancré dans le langage biblique. La terre était l’héritage donné par Dieu à son peuple, le don qu’il ne conserverait que s’il restait fidèle à l’alliance. Et Jésus garde le mot dans les Béatitudes en lui donnant un sens plus vaste. Qui ne se perd pas, le mot grec dit de façon précise : incorruptible. Qui ne vieillit pas : le mot grec dit de façon précise : qui ne se fane pas. Ces trois mots marquent l’opposition entre ce qui passe et ce qui ne passe pas. Elle était déjà dans les avertissements de Jésus relatifs à l’argent et à la pauvreté volontaire (Matthieu 6.19 ; Luc 16.9 ; 18.22) : il s’agissait de miser sur ce qui est vrai et qui demeure. Ici, l’accent est un peu différent. L’Église est entrée dans le monde grec où l’on considère volontiers que les choses matérielles et terrestres ne sont qu’une copie matérielle de réalités plus hautes qui subsistent dans un monde spirituel invisible. Cet héritage offert aux nouveaux baptisés, c’est un monde spirituel dont parlent les sages, que les “religions à mystères” alors en pleine vogue promettent à leurs adeptes, mais qui pour le chrétien est un renouveau intérieur déjà expérimenté. Vous avez déjà ce qui est le but de votre foi, le salut de vos âmes. C’est ici qu’entre dans le vocabulaire chrétien une expression qui fera fortune au cours des âges, mais que notre siècle a durement critiquée : le “salut des âmes”. On sait que dans l’hébreu le mot qu’on traduit habituellement par “âme” a pour sens premier : le souffle de vie. Il désigne la vie, les sentiments affectifs, et souvent la personne elle-même. Mon âme pleure : je pleure. Dans tout l’évangile il n’y a guère qu’en Matthieu 10.28 que Jésus oppose le corps et l’âme. Partout ailleurs, l’âme désigne la personne, et Jésus nous invite à perdre notre âme, à la laisser s’endommager, si nous voulons la retrouver, c’est-à-dire nous retrouver ou nous accomplir comme personne dans le monde de Dieu. Dans les épîtres le mot âme, devenu grec avec le mot “psychè” prendra un sens différent. Il désignera le plus souvent la partie inférieure de notre monde intérieur, nous dirions sa psychologie. Car le meilleur de nous-mêmes, ce n’est pas cette âme qui nous est commune avec les animaux, c’est l’esprit. Mais ici comme en Matthieu 10.28, le salut des âmes ce que le baptême a apporté à des chrétiens qui peut-être devront sacrifier leur vie pour rester fidèles. La vie présente n’est pas tout. Ni le corps, ni le bonheur qu’on cherche en cette vie, ni l’intégrité physique, ni l’épanouissement que donne l’accès à la culture ne sont le plus important. Il y a un intérieur de la personne humaine qui est l’essentiel : c’est dans cette âme que s’inscrit toute notre histoire et c’est cela qui entrera dans le monde de l’éternité. Un détail : nous écrivons le salut de vos âmes, parce que c’est le sens, mais le grec lu mot à mot dit : le but de votre foi, le salut des âmes. On sait que le salut offert par Dieu dépasse infiniment nos problèmes individuels, mais dans cette lettre Pierre s’intéresse avant tout à l’expérience chrétienne qui suivra le baptême. Le salut chrétien est alors expérimenté comme un changement de vie et du sens de la vie, et c’est d’abord une découverte spirituelle. L’expression : sauver vos âmes se lit également en Jacques 1.21 ; 5.1. Dans la suite on est souvent parti de cette expression pour développer une vision pessimiste du monde qui invitait à mépriser non seulement le plaisir, mais aussi bien des valeurs terrestres, et à se désintéresser de la volonté de progrès social, de la lutte pour un monde plus juste. On cherchait la sainteté en sortant du monde, prenant pour modèle les rythmes et les soucis des religieux. Au bout du compte, seules comptaient la prière et la mortification. Nous n’avons pas le droit de juger ceux qui ont poussé à l’excès cette opposition entre le salut des âmes et le salut de personnes insérées dans un monde en recherche : le mouvement de l’histoire était encore trop lent pour qu’on en voie l’importance. Nous oublions trop facilement leurs conditions de vie et leurs épreuves, lorsque la moyenne de la vie humaine était de trente et quelques années, que la moitié des enfants mouraient en bas âge et la moitié des autres sans assistance médicale, et qu’une bonne partie des femmes mouraient dans un accouchement, les autres étant déjà vieilles à 35 ans.

( )
1,4 pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, ( ) 1,5 à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps! ( ) 1,6 C'est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par divers épreuves, ( ) 1,7 afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra, ( ) 1,8 lui que vous aimez sans l'avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d'une joie ineffable et glorieuse, ( )



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