Lettre aux Hébreux de Paul
9,14 le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut ; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant. ( ) 9,15 Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau : puisque sa mort a permis le rachat des transgressions commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis. ( ) 9,16 Or, quand il y a testament, il est nécessaire que soit constatée la mort de son auteur. ( ) 9,17 Car un testament ne vaut qu’après la mort, il est sans effet tant que son auteur est en vie. ( ) 9,18 C’est pourquoi le premier Testament lui-même n’a pas été inauguré sans que soit utilisé du sang : ( )
9,19 lorsque Moïse eut proclamé chaque commandement à tout le peuple conformément à la Loi, il prit le sang des veaux et des boucs avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il en aspergea le livre lui-même et tout le peuple,
( )
9,20 en disant : Ceci est le sang de l’Alliance que Dieu a prescrite pour vous. ( ) 9,21 Puis il aspergea de même avec le sang la tente et tous les objets du service liturgique. ( ) 9,22 D’après la Loi, on purifie presque tout avec du sang, et s’il n’y a pas de sang versé, il n’y a pas de pardon. ( ) 9,23 S’il est nécessaire que soient purifiées par ces rites les images de ce qui est dans les cieux, les réalités célestes elles-mêmes doivent l’être par des sacrifices bien meilleurs que ceux d’ici-bas. ( ) 9,24 Car le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, figure du sanctuaire véritable ; il est entré dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu. ( )
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