Epître aux Ephésiens de Paul
6,20 J'en suis le héraut, dans les chaînes, pour que je puisse ainsi en parler hardiment, comme il m'incombe d'en parler. ( ) 6,21 Alors, pour que vous sachiez aussi ce que je fais, Tychicos, le frère bien-aimé et le fidèle serviteur dans l'Adôn, vous fera tout connaître. ( ) 6,22 Je vous l'envoie pour cela même, pour que vous connaissiez ce qui nous concerne et qu'il puisse vous réconforter le coeur. ( ) 6,23 Paix aux frères et amour, avec adhérence, d'Elohîms le père, et de l'Adôn Iéshoua, le messie. ( ) 6,24 Grâce à tous ceux qui aiment notre Adôn Iéshoua, le messie, dans l'incorruptibilité. ( )
Epitre aux Philippiens de Paul
1,1 Paulos et Timotheos, les serviteurs du messie Iéshoua, à tous les hommes consacrés qui sont à Philippes, dans le messie Iéshoua, à leurs préposés et à leurs assistants,
4906 Chouraqui sur verset 2019-04-19: Cette lettre, nul ne le conteste, a été écrite par Paul dont elle porte le sceau, dans sa forme et son fond. Son unité a cependant été discutée, et elle pourrait regrouper des textes différents: remerciements pour un don reçu, appel à l’unité, polémique contre les ennemis de la croix du messie. La ville de Philippes, en Macédoine, avait reçu la visite de l’apôtre à plusieurs reprises (voir Ac 16,13-15 et Ac 20,1-6). Paul n’hésite donc pas à s’épancher personnellement auprès de correspondants qu’il connaît et qu’il aime. Voici le plan de ce texte: I. Salutations et introduction (Ph 1,1-11). II. Réactions à la captivité de Paul (Ph 1,12-26). III. Être digne de l’Annonce (1,27-2,18). IV. Projets d’avenir (Ph 2,19-30). V. La voie du salut (Ph 3,1-21). VI. Ultimes exhortations et salutations finales (Ph 4,1-23). Il reprend un thème courant en Israël: souffrir la persécution et le martyre est insigne grâce. Polémiste ardent, Paul emploie toutes les ressources de son génie à stigmatiser les ennemis de la croix du messie (Ph 3,18). Cette expression a suscité de nombreux commentaires. On ne saurait en comprendre le sens sans penser aussi à ce que signifie la croix pour Paul et ses contemporains: non pas le symbole de l’Église triomphante, bien évidemment, mais un instrument de torture. Iéshoua‘, vaincu sur terre, habite déjà le ciel où il accueille ses adeptes en attendant de les établir dans le royaume sans frontière de IHVH-Adonaï: jusque-là chacun doit persévérer dans la foi, dans la joie du salut. Le motif de la joie parcourt ainsi toute cette lettre dont elle constitue l’un des thèmes les plus émouvants, avec celui de l’universelle gloire du messie que chante l’hymne christologique (Ph 2,6-11). Trois hypothèses ont été avancées pour fixer le lieu de rédaction de cette lettre: Rome, où Paul fut prisonnier à partir de 60, Césarée, où il fut incarcéré vers 58-60, ou enfin mais moins probablement, Éphèse, où il fit de tumultueux séjours vers 55-57. Le prisonnier qui l’écrit est un captif et sa pensée, de celles qui se signent par le sang.
4616 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Avec vos évêques et vos diacres. Dans les Actes, nous avons vu comment les apôtres fondaient des communautés, des Églises, dans chaque ville où ils proclamaient l’Évangile. Ils ne partaient pas sans avoir établi un conseil de dirigeants, appelés presbytres (c’est-à-dire anciens), comme cela se faisait dans les communautés juives. Après quelques années, on commence à mentionner des évêques (ou inspecteurs) : peut-être des membres du conseil des presbytres ayant une charge plus effective. Il ne faut surtout pas chercher à les identifier avec les actuels prêtres et évêques de notre Église. Voir la note en Actes*20.28. Quant aux diacres, ils étaient responsables de divers services, pas simplement sur le plan matériel comme ce sera ensuite le cas à Rome : sans doute avaient-ils la charge de la mission dans des secteurs où il n’y avait pas encore de communauté. Grâce et paix ! Les Juifs se saluaient en disant “Paix !” et les Grecs en disant “Réjouissez-vous !” Maintenant, Paul s’adresse à une communauté de Grecs et de Juifs, et il invente une nouvelle salutation pour les deux groupes en disant : Grâce, ce qui en grec ressemble beaucoup à “réjouissez-vous”.
4615 Bible des peuples sur verset 2019-01-06: Voici de nouveau une lettre de Paul personnelle, remplie d’attentions et de tendresse, une vraie lettre que Paul a envoyée de sa prison à la communauté qui toujours s’était davantage préoccupée de lui. Plus d’une fois Paul avait compté sur leur aide matérielle, montrant par là la confiance qu’il avait en eux. D’habitude, afin d’éviter tout soupçon d’intérêt personnel, il préférait gagner sa vie tout en travaillant à la mission. Cette lettre contient deux perles, deux ouvertures définitives sur le mystère chrétien qui est celui de Dieu lui-même. La première, une toute petite chose, est l’invention du mot “humilité” qui n’existait pas en grec. On le trouve en Philippiens 2.3. Le mot peut être interprété de bien des façons, il pourrait désigner la modestie dont parlent les Proverbes en Proverbes 15.33 ; 18.12. Mais Paul donne pour modèle à l’humilité le geste surprenant du Fils de Dieu qui s’est dépouillé de sa nature divine. L’hymne très court qu’on lit en Philippiens 2.5-12 atteint d’une façon géniale le mystère des personnes divines, le prologue de Jean 1.1-18 pourra développer d’autres aspects de la personne du Fils ou Verbe de Dieu, il ne sondera pas plus en profondeur le mystère du Dieu Amour. Nous venons de dire que c’est une vraie lettre de Paul. Certains pensent qu’il s’agit de la réunion de deux lettres distinctes, l’une où Paul voulait donner de ses nouvelles et remercier, l’autre qui était une mise en garde dans le même style que la Lettre aux Galates. Il est cependant possible qu’après avoir presque terminé sa lettre (ch. 1 et 2), Paul ait jugé nécessaire de redoubler ses avertissements (Philippiens 3.2—4.3), avant de terminer par les remerciements qui lui tenaient à cœur. Dans cette section, Paul souligne fortement la nouveauté totale de la foi chrétienne par rapport au judaïsme. S’il le fait avec une vigueur qui parfois étonne le lecteur moderne, soucieux de ne critiquer aucune position religieuse, il faudra nous rappeler qu’il parle pour des chrétiens ; leur conversion est une telle faveur de Dieu qu’ils doivent en savoir la valeur. Et Paul reprend pour eux les avertissements que l’Ancien Testament adressait aux croyants du judaïsme : vous ne pouvez pas être les amis de tout le monde et faire accueil à toutes les pratiques. Quand on a réuni les lettres de Paul, on a regroupé d’abord par ordre de longueur les quatre plus importantes, aux Romains, aux Corinthiens et aux Galates. Puis on a mis ce que nous appelons les “lettres de la captivité”. C’est là que se trouve Philippiens, entre Éphésiens et Colossiens, comme si les trois avaient été envoyées de la même prison. Il y a pourtant tout lieu de penser que cette lettre aux Philippiens n’a pas été écrite lorsque Paul était à Césarée, dans les années 58-60, mais plusieurs années auparavant, sans doute en 56, alors qu’il était emprisonné à Éphèse. Voir l’Introduction aux lettres de la captivité, avant Éphésiens.
( )1,2 grâce à vous et paix venant d'Elohîms, notre père, et de l'Adôn Iéshoua, le messie. ( ) 1,3 Je remercie mon Elohîms à toute mémoire de vous, ( ) 1,4 toujours, en toute ma prière pour vous tous avec joie, ( ) 1,5 pour votre participation à l'annonce, depuis le premier jour jusqu'à maintenant. ( ) 1,6 Je suis convaincu de ceci: celui qui a commencé en vous l'oeuvre du bien la parachèvera jusqu'au jour du messie Iéshoua. ( )
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