Epître aux Galates de Paul
3,10 Car les pratiquants de la loi sont tous sous le coup de la malédiction, puisqu'il est écrit: Maudit soit quiconque ne persévère pas dans l'accomplissement de tout ce qui est écrit dans le livre de la loi. ( ) 3,11 Il est d'ailleurs évident que, par la loi, nul n'est justifié devant Dieu, puisque celui qui est juste par la foi vivra. ( ) 3,12 Or le régime de la loi ne procède pas de la foi; pour elle, celui qui accomplira les prescriptions de cette loi en vivra. ( ) 3,13 Christ a payé pour nous libérer de la malédiction de la loi, en devenant lui-même malédiction pour nous, puisqu'il est écrit: Maudit quiconque est pendu au bois. ( ) 3,14 Cela pour que la bénédiction d'Abraham parvienne aux païens en Jésus Christ et qu'ainsi nous recevions, par la foi, l'Esprit, objet de la promesse. ( )

3,15 Frères, partons des usages humains: un simple testament humain, s'il est en règle, personne ne l'annule ni ne le complète.


21122 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: La foi s'appuie sur une promesse antérieure à la Loi

2197 Bible des peuples sur verset 2018-11-10: Nous savons que dans la Bible Testament et Alliance veulent dire la même chose : l’Ancien Testament est la première Alliance de Dieu avec son peuple. Ici, Paul compare Dieu à quelqu’un qui fait son testament. Dieu établit d’abord une alliance solennelle avec Abraham. Il n’exige rien de lui, mais il lui fait une promesse. Tout ce que Dieu demande pour sauver les enfants d’Abraham, c’est qu’ils lui fassent confiance. À la suite d’une telle initiative de la part de Dieu, la Loi que le Seigneur donne à Moïse ne peut pas retourner la situation. Aussi Paul déclare-t-il que la plupart des Juifs se trompent quand ils se préoccupent tant d’observer la Loi, et si peu d’ouvrir leur cœur.

( )
3,16 Eh bien, c'est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa descendance. Il n'est pas dit " et aux descendances ", comme s'il s'agissait de plusieurs, mais c'est d'une seule qu'il s'agit: et à ta descendance, c'est-à-dire Christ. ( ) 3,17 Voici donc ma pensée: un testament en règle a d'abord été établi par Dieu. La loi, venue quatre cent trente ans plus tard, ne l'abroge pas, ce qui rendrait vaine la promesse. ( Ex 12,40 , ) 3,18 Car, si c'est par la loi que s'obtient l'héritage, ce n'est plus par la promesse. Or, c'est au moyen d'une promesse que Dieu a accordé sa grâce à Abraham. ( ) 3,19 Dès lors, que vient faire la loi ? Elle vient s'ajouter pour que se manifestent les transgressions, en attendant la venue de la descendance à laquelle était destinée la promesse: elle a été promulguée par les anges par la main d'un médiateur. ( Rm 3,1 , Rm 5,20 Rm 7,7 ) 3,20 Or, ce médiateur n'est pas médiateur d'un seul. Et Dieu est unique. ( )



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