Epître aux Galates de Paul
2,11 Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort. ( Mc 7,17 , ) 2,12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, Pierre prenait ses repas avec les fidèles d’origine païenne. Mais après leur arrivée, il prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart, par crainte de ceux qui étaient d’origine juive. ( ) 2,13 Tous les autres fidèles d’origine juive jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même se laissa entraîner dans ce jeu. ( ) 2,14 Mais quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à suivre les coutumes juives ? » ( ) 2,15 Nous, nous sommes des Juifs de naissance, et non pas de ces pécheurs d’origine païenne. ( )

2,16 Cependant, nous avons reconnu que ce n’est pas en pratiquant la loi de Moïse que l’homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ ; c’est pourquoi nous avons cru, nous aussi, au Christ Jésus pour devenir des justes par la foi au Christ, et non par la pratique de la Loi, puisque, par la pratique de la Loi, personne ne deviendra juste.


2189 Bible des peuples sur verset 2018-11-10: Le texte dit : “nous avons reconnu que l’homme n’est pas justifié par la pratique de la loi…” Nous ne pouvons que renvoyer à la note sur le Vocabulaire de la Justification en Romains 1.17. Nous n’avons pas gardé le mot justifié, même sachant qu’il en coûtera à tous ceux d’entre nous qui ont étudié le sens paulinien de la justification. Nous avons parlé de la droiture du cœur ; ce faisant, nous soulignons l’essentiel de la justification chrétienne qui est une refonte de la personne du croyant à qui Dieu accorde l’Esprit ; et, grâce au mot droiture, nous ne perdons pas tout à fait l’aspect juridique qui était premier dans l’Ancien Testament, lorsque la justification était une sentence de Dieu qui reconnaît que la personne agit de façon correcte. Le texte ne parle pas de la foi “dans le Christ”, mais de la foi “du Christ”, c’est-à-dire la foi telle que la vivent les disciples du Christ.

( Ps 142,2 , )
2,17 S’il était vrai qu’en cherchant à devenir des justes grâce au Christ, nous avons été trouvés pécheurs, nous aussi, cela ne voudrait-il pas dire que le Christ est au service du péché ? Il n’en est rien, bien sûr ! ( ) 2,18 Si maintenant je revenais à la Loi que j’ai rejetée, reconstruisant ainsi ce que j’ai démoli, j’attesterais que j’ai eu tort de la rejeter. ( ) 2,19 Par la Loi, je suis mort à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifié. ( ) 2,20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. ( ) 2,21 Il n’est pas question pour moi de rejeter la grâce de Dieu. En effet, si c’était par la Loi qu’on devient juste, alors le Christ serait mort pour rien. ( )



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