Epître aux Galates de Paul
1,24 Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet. ( ) 2,1 Puis, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite. ( ) 2,2 J’y montais à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien. ( 2Tm 2,8 , ) 2,3 Eh bien ! Tite, mon compagnon, qui est grec, n’a même pas été obligé de se faire circoncire. ( ) 2,4 Il y avait pourtant les faux frères, ces intrus, qui s’étaient infiltrés comme des espions pour voir quelle liberté nous avons dans le Christ Jésus, leur but étant de nous réduire en esclavage ; ( )

2,5 mais, pas un seul instant, nous n’avons accepté de nous soumettre à eux, afin de maintenir pour vous la vérité de l’Évangile.


2183 Bible des peuples sur verset 2018-11-10: Le texte dit de façon précise : pour que la vérité de l’Évangile reste intacte “à votre intention”. On traduit parfois de façon erronée : demeure intacte “au milieu de vous”. Cette traduction contraire à la grammaire signifierait que l’incident en question a eu lieu quand déjà les Galates avaient reçu l’Évangile. Or cette évangélisation n’est peut-être pas à confondre avec celle de la région de Lystres ( Actes 14.8) et elle serait mentionnée seulement en 16.6. Dans ce cas il faudrait penser que le Concile de Jérusalem n’est pas raconté à sa place et qu’il devrait se situer en Actes 18.22. Donc on pourrait penser que Luc répète en 18.23 ce qu’il a dit en 16.5. Donc on pourrait penser qu’il a utilisé très librement un récit de voyage qui n’était pas de lui (les passages où il dit : nous), bâtissant deux voyages de Paul là où il n’y en avait qu’un ; donc on ne pourrait guère se fier à ses récits et l’on pourrait penser que les Actes ont été écrits bien plus tard que le livre ne le laisse penser (voir Actes 28.31) ; donc… À partir de cette mauvaise traduction, on a échafaudé assez gratuitement de grandes hypothèses que les vulgarisateurs religieux recopient, les prenant pour parole d’évangile, alors qu’elles discréditent sans preuve la Parole de Dieu.

( )
2,6 Quant à ceux qui étaient tenus pour importants – mais ce qu’ils étaient alors ne compte guère pour moi, car Dieu est impartial envers les personnes –, ces gens importants ne m’ont imposé aucune obligation supplémentaire, ( ) 2,7 mais au contraire, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis (c’est-à-dire les païens), comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis (c’est-à-dire les Juifs). ( ) 2,8 En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis, elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes. ( ) 2,9 Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme les colonnes de l’Église, nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion, montrant par là que nous sommes, nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis. ( ) 2,10 Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai pris grand soin de faire. ( )



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