Première epître aux Corinthiens de Paul
16,20 Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. ( ) 16,21 Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. ( ) 16,22 Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème! Maranatha. ( ) 16,23 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous! ( Ap 22,20 , ) 16,24 Mon amour est avec vous tous en Jésus Christ. ( )
Seconde épître aux Corinthiens de Paul

1,1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l'Achaïe:


1367 Bible des peuples sur verset 2018-09-04: Paul et Timothée. Paul aime bien donner l’impression que sa lettre exprime les pensées d’une équipe. Cela lui permettra de dire souvent nous au lieu d’un je autoritaire. Imaginons donc un grand Paul et, derrière lui, un petit Timothée.

1365 Bible des peuples sur verset 2018-09-04: À la fin de sa première lettre aux Corinthiens, Paul exprimait le désir de retourner bientôt chez eux ; mais il ne put le faire, et ils le prirent très mal. Par ailleurs, certains prédicateurs “judaïsants” essayaient de détruire auprès des Corinthiens l’autorité de Paul (ces “judaïsants” étaient des Juifs qui avaient accepté partiellement la nouveauté du message chrétien, mais qui se refusaient à suivre Paul quand il affirmait le caractère provisoire de la Loi.) Paul, qui connaissait bien les uns et les autres, envoya un messager, mais il fut gravement offensé : quelques membres de la communauté se révoltèrent ouvertement contre l’apôtre. Paul répondit par une lettre “écrite parmi bien des larmes” (2.4) où il exigeait la soumission de la communauté. Le plus capable parmi les assistants de Paul, Tite, fut chargé de porter cette lettre, et sa mission réussit. À son retour Paul, un peu rassuré, envoya cette “deuxième” (en fait troisième ou quatrième) lettre aux Corinthiens. Que dit cette lettre ? Ce que Paul ressent dans ses difficultés avec les Corinthiens, et sa souffrance devant leur manque de compréhension. C’est peu et beaucoup à la fois. Car Paul est incapable de parler de lui-même sans parler du Christ. Cet homme inquiet, aspirant à être compris et aimé, est tellement pénétré de l’amour du Christ, qu’il ne peut exprimer un soupçon, un reproche, sans nous livrer de profondes considérations sur la foi. En essayant de se justifier, il écrit les plus belles pages sur l’évangélisation et sur ce que signifie être apôtre du Christ. Nous verrons que cette lettre contient des pages qui n’en faisaient pas partie, des fragments d’autres lettres ou billets envoyés par Paul à l’Église de Corinthe. En particulier, 6.14-18, probablement écrit avant notre Première Lettre aux Corinthiens ; le chapitre 9 (voir commentaire de 2Corinthiens*9.1) ; les chapitres 10—13 qui doivent contenir bonne part de la “lettre écrite dans les larmes” (voir paragraphe précédent).

4903 Chouraqui sur titre livre 2019-04-19: La deuxième lettre aux Corinthiens semble avoir été écrite quelque six mois après la première, de Macédoine où Paul se trouvait alors. Davantage qu’une lumière nouvelle sur sa pensée, elle nous donne de multiples informations sur Paul lui-même, sur ses voyages, ses expériences et sur son état d’esprit à une époque sur laquelle les Actes glissent sans rien dire de notable (Ac 20,1-3).
La lettre comprend trois parties principales précédées d’une introduction (2Co 1,1-11) et suivies d’une brève conclusion (2Co 13,11-13).
L’introduction (2Co 1,1-11) s’adresse aux seuls hommes consacrés à Iéshoua‘ de l’Achaïe: c’est avec eux seuls qu’il entend évoquer le poids, bien au-dessus de ses forces, qui l’écrase.
I. L’apologie de Paul (2Co 1,12-7,16):
a) Le voyage à Corinthe (2Co 1,12-2,17). Paul explique les raisons de sa conduite. Ce n’est pas par duplicité qu’il a modifié ses plans de voyage: une lettre sévère, écrite de Macédoine, exposera ses griefs.
b) La vocation d’envoyé (2Co 3,1-6,10), sa grandeur et ses exigences. Un midrash sur Ex 34,29-35 lui permet d’opposer le ministère de Iéshoua‘ à celui de Moshè: l’envoyé de Iéshoua‘ réfléchit la gloire de IHVH-Adonaï dans la lumière du souffle sacré.
c) Les reproches que Paul a pu faire n’excluent pas son appel à l’affection des Corinthiens dont il tire un grand réconfort (2Co 6,11-7,16).
II. La collecte pour la communauté de Jérusalem (2Co 8,1-9,15).
III. Polémique contre les adversaires de Paul (2Co 10,1-13,10). L’éloge de Paul par lui-même (2Co 11,1-32) constitue une des pages les plus significatives du Nouveau Testament. Sa vocation d’envoyé de Iéshoua‘ ne l’empêche pas de revendiquer sa qualité d’Hébreu, de fils d’Israël, de descendant d’Abrahâm. Paul nous livre des renseignements autobiographiques qui nous permettront de mieux connaître les circonstances de sa vie passionnée (2Co 11,21-12,18). L’envoyé est un vase d’argile, vide de nature, mais le souffle de IHVH-Adonaï le remplit d’une force invincible. Quant à lui, l’écharde qu’il porte en sa chair - et dont nous ignorons l’exacte nature - l’empêche de tirer gloire des dons exceptionnels qu’il a reçus de la part de IHVH-Adonaï et de Iéshoua‘.
Ses derniers conseils visent à préparer sa troisième visite à Corinthe (2Co 12,19-13,10). Que la perspective de son retour dans cette ville pousse les fauteurs de troubles à faire pénitence: son souhait le plus vif est de s’unir à sa communauté, non pour détruire, mais pour édifier. Les dernières lignes de la lettre comportent les salutations finales (2Co 13,12) et une ultime prière dont les exégètes soulignent la formulation trinitaire: Iéshoua‘ - Elohîms - le souffle sacré.
Le style de la lettre est souvent mordant, sarcastique: Paul entend défendre, davantage que sa propre personne, le message dont il est le porteur et la mission dont il se sait responsable. L’accent est mis ici sur les dimensions internes d’une communauté qui s’éveille au message d’une religion nouvelle, et qui est travaillée par des influences contradictoires.

( )
1,2 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ! ( ) 1,3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, ( ) 1,4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque l'affliction! ( ) 1,5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. ( Col 1,24 , Ps 93,19 ) 1,6 Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. ( )



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