Première epître aux Corinthiens de Paul
11,21 en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu. ( ) 11,22 N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l’Église de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? Que puis-je vous dire ? vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas ! ( ) 11,23 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, ( ) 11,24 puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » ( ) 11,25 Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » ( 2Co 3,6 , )

11,26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.


1727 Bible des peuples sur verset 2018-10-21: Vous proclamez la mort du Seigneur (26). Les eucharisties célébrées chaque jour dans le monde entier et sous toutes les latitudes se succèdent d’heure en heure et de minute en minute, rappelant que la mort du Christ remplit l’univers et le temps jusqu’à son retour. L’histoire ne peut s’arrêter. Ce n’est pas seulement ni d’abord le progrès technique qui nous pousse en avant, mais bien plutôt les exigences de justice nées de la mort d’un innocent (et Dieu est l’Innocent), qui remettent sans cesse en cause l’ordre établi. Cette mort ne nous permet ni paix, ni repos. L’Église rappelle la mort du Christ, non pas pour s’ancrer dans le passé, mais pour que de nouvelles énergies surgissent à chaque instant de ce sacrifice, aussi bien pour discerner que pour réconcilier — et pour réveiller en nous l’amour reconnaissant.

( Mc 14,22 , )
11,27 Et celui qui aura mangé le pain ou bu la coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Seigneur. ( ) 11,28 On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. ( ) 11,29 Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur. ( ) 11,30 C’est pour cela qu’il y a chez vous beaucoup de malades et d’infirmes et qu’un certain nombre sont endormis dans la mort. ( ) 11,31 Si nous avions du discernement envers nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. ( )