Epitre aux Romains de Paul
8,39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. ( ) 9,1 C'est la vérité que je dis dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience m'en rend témoignage dans l'Esprit Saint : ( ) 9,2 j’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. ( ) 9,3 Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ : ( ) 9,4 ils sont en effet Israélites, ils ont l’adoption, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses de Dieu ; ( )

9,5 ils ont les patriarches, et c’est de leur race que le Christ est né, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles. Amen.


4508 Bible des peuples sur verset 2019-01-05: Le texte original dit : “et l’un d’eux selon la chair est le Christ, celui qui est au-dessus de tout Dieu béni pour les siècles, amen !” Il s’agit bien là d’une de ces doxologies, ou exclamations de louange, que les Juifs et Paul avec eux exprimaient volontiers lorsqu’ils citaient le nom de Dieu. L’articulation de la phrase est claire : Paul applique au Christ cette louange divine. Le contexte ne laisse guère de doute : aussitôt que Paul a qualifié Jésus comme le descendant des Pères, en précisant que c’est là sa lignée selon la chair, il met en parallèle sa filiation divine : là, il est au-dessus de tout, Dieu (nous dirions : de la nature même de Dieu, car Dieu n’a pas ici l’article Le qui en ferait une personne, celle de Dieu-Père). C’est en plus développé ce que nous lisions déjà en 1.3-4, mais ici l’affirmation de Jésus, le Christ, comme Dieu (ou : ayant la nature divine) est tellement directe qu’elle fait peur à tous ceux qui affirment, sans en donner de preuves, que l’idée du Christ Dieu n’effleurait pas les apôtres. À partir de ce dogme on cherche une autre façon de couper la phrase qui, sans être bonne, ne soit pas absolument irrecevable : “…le Christ, celui qui est au-dessus de tout : Dieu (soit) béni pour les siècles !” ou encore : “le Christ. (Que) celui qui est au-dessus de tout, Dieu, (soit) béni pour les siècles !” Cette affirmation du Christ, non pas Fils de Dieu mais Dieu, se lit en Luc 8.39 : il y a là un de ces traits indirects dont il est familier.

( )
9,6 Cela ne veut pas dire que la parole de Dieu a été mise en échec, car ceux qui sont nés d’Israël ne sont pas tous Israël. ( ) 9,7 Et tous ceux qui sont la descendance d’Abraham ne sont pas pour autant ses enfants, car il est écrit : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom. ( ) 9,8 Autrement dit, ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont comptés comme descendance. ( ) 9,9 Car telle est la parole de la promesse : À la même époque, je reviendrai, et Sara aura un fils. ( ) 9,10 Et ce n’est pas tout ; il y a aussi Rébecca : elle ne s’était unie qu’à un seul homme, Isaac notre père. ( )



trouve dans 1 passage(s): A définir,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-19-temps ordinaire annee A,
trouve dans 1 document(s) de référence: Catéchisme de l'Eglise Catholique § 449,