Epitre aux Romains de Paul
7,9 et moi, jadis, sans la Loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché est devenu vivant, ( ) 7,10 et pour moi ce fut la mort. Il se trouve donc que, pour moi, ce commandement qui devait mener à la vie a mené à la mort. ( ) 7,11 En effet, le péché a saisi l’occasion ; en se servant du commandement, il m’a séduit et, par lui, il m’a tué. ( ) 7,12 Ainsi, la Loi est sainte ; le commandement est saint, juste et bon. ( ) 7,13 Est-ce donc quelque chose de bon qui, pour moi, a été la mort ? Pas du tout : c’est le péché ! Pour qu’on voie bien qu’il est le péché, il s’est servi de quelque chose de bon pour causer ma mort ; ainsi, par le commandement, c’est le péché lui-même qui est devenu démesurément pécheur. ( )

7,14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.


21003 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Triste condition de l'homme qui veut le bien et fait le mal

4485 Bible des peuples sur verset 2019-01-05: Paul décrit la situation de celui qui connaît les commandements de Dieu, mais qui ne connaît pas son amour. Une telle personne n’est pas libre, mais divisée : deux forces s’opposent en elle. D’une part, la Loi lui dicte son devoir ; d’autre part, elle est soumise à une loi inscrite “dans sa chair”, c’est-à-dire dans sa nature. Cette personne n’est pas vraiment libre. L’homme a en lui une partie bien disposée : “l’esprit”, et une autre qui s’oppose aux exigences du devoir : “la chair” (voir Marc 14.38). La chair ne veut pas dire le corps ; ce terme désigne ce qui est faible en nous devant le devoir et résiste aux appels de Dieu : voir commentaire de Romains 8.5. Face au péché — il s’agit des forces qui empêchent l’humanité de répondre à Dieu et d’entrer dans ses vues — notre liberté est impuissante. En chacun de nous “la chair” se fait complice du mal : nous pouvons condamner la drogue, l’irresponsabilité, la corruption…, en fait tout cela garde en nous-mêmes un point d’attache. Dans ce chapitre, Paul continuera à parler au nom de ceux qui ne connaissent pas encore le salut par le Christ : ils sont divisés et asservis. Dans le chapitre suivant, il parlera de l’opposition esprit-chair chez ceux qui croient. Pour eux les conflits ont une solution et ils vivent en paix. Aussi Paul termine-t-il ici en s’écriant : Qui me délivrera… Grâces soient rendues à Dieu…

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7,15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais. ( ) 7,16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne. ( ) 7,17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi. ( ) 7,18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. ( ) 7,19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas. ( )



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