Epitre aux Romains de Paul
5,13 Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. ( ) 5,14 Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir. ( ) 5,15 Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. ( ) 5,16 Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification. ( ) 5,17 Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes. ( )

5,18 Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.


4465 Bible des peuples sur verset 2019-01-05: On ne peut taire ici l’impression désagréable que ce texte laisse à un lecteur moderne. Nous avons insisté sur le sens nouveau que Paul donnait au mot justice (ou justification), celui d’une refonte de la personne, capable maintenant de vivre une relation saine avec Dieu. On ne peut pas pour autant dissimuler l’aspect juridique que conservait ce mot : même si la personne avait été renouvelée, on n’en était sûr que parce que Dieu l’avait reconnue telle. Il y avait toujours sur le monde le poids d’une comptabilité divine. Cet aspect d’une loi imposée à l’homme de l’extérieur se manifeste particulièrement dans ces paragraphes où Paul résume les relations de Dieu avec l’humanité au cours du temps. Nous voyons là une contrainte de la pensée de Paul qui ne tombera que dans les années suivantes.

( )
5,19 En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul la multitude sera-t-elle rendue juste. ( ) 5,20 Quant à la loi de Moïse, elle est intervenue pour que se multiplie la faute ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. ( Ga 3,19 , ) 5,21 Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort, de même la grâce doit établir son règne en rendant juste pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur. ( ) 6,1 Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ? ( ) 6,2 Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ? ( )



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