Actes des Apôtres de Luc
27,5 Nous avons traversé la mer qui borde la Cilicie et la Pamphylie, et débarqué à Myre en Lycie. ( ) 27,6 Là, le centurion a trouvé un bateau d’Alexandrie en partance pour l’Italie, et nous a fait monter à bord. ( ) 27,7 Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement, et nous sommes arrivés avec peine à la hauteur de Cnide, mais le vent ne nous a pas permis d’en approcher. Nous avons alors longé la Crète à l’abri du vent, au large du cap Salmoné ( ) 27,8 que nous avons doublé avec peine, et nous sommes arrivés à un endroit appelé « Bons Ports », près de la ville de Lasaïa. ( ) 27,9 Il s’était écoulé pas mal de temps, puisque même le jeûne du Grand Pardon était déjà passé, et déjà la navigation était devenue dangereuse, si bien que Paul ne cessait de les avertir : ( )

27,10 « Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages ni beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et le bateau, mais encore pour nos vies. »


( )
27,11 Mais le centurion faisait davantage confiance au pilote et à l’armateur qu’aux paroles de Paul. ( ) 27,12 Et comme le port n’était pas adapté pour y passer l’hiver, la plupart ont été d’avis de reprendre la mer, afin d’atteindre, si possible, Phénix, un port de Crète ouvert à la fois vers le sud-ouest et le nord-ouest, et d’y passer l’hiver. ( ) 27,13 Comme un léger vent du sud s’était mis à souffler, ils s’imaginaient pouvoir réaliser leur projet ; ayant donc levé l’ancre, ils essayaient de longer de près la Crète. ( ) 27,14 Mais presque aussitôt, venant des hauteurs de l’île, s’est déchaîné le vent d’ouragan qu’on appelle euraquilon. ( ) 27,15 Le bateau a été emporté, sans pouvoir tenir contre le vent : nous sommes donc partis à la dérive. ( )



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