Actes des Apôtres de Luc
23,1 Paulos fixe du regard le sanhédrîn et dit: « Hommes frères ! J'ai vécu en toute bonne conscience pour Elohîms jusqu'à ce jour. » ( ) 23,2 Mais Hananyah, le grand desservant, commande à ceux qui sont près de lui de le frapper sur la bouche. ( ) 23,3 Alors Paulos lui dit: « Elohîms te frappera, mur blanchi ! Sièges-tu pour me juger selon la tora, toi qui ordonnes de me battre en violant la tora ? » ( ) 23,4 Ceux qui sont auprès de lui disent: « Tu injuries le grand desservant d'Elohîms ! » ( ) 23,5 Paulos dit: « J'ignorais, frères, que ce fût un grand desservant. Oui, il est écrit: ‹ Tu n'outrageras pas le souverain de ton peuple. › » ( )

23,6 Paulos reconnaît qu'ils sont en partie des Sadouqîm et en partie des Peroushîm. Il crie au sanhédrîn: « Hommes frères, moi, un Paroush, fils de Peroushîm, je suis jugé à cause de l'espérance et du relèvement des morts. »


1926 Bible des peuples sur verset 2018-10-31: On sait que Pharisiens et Saducéens étaient opposés avant toute autre chose sur le plan de l’interprétation des Écritures. Les Saducéens ne considéraient comme décisifs que les livres de la Loi. Les Pharisiens, par contre, avaient un sens du progrès, ils croyaient aux prophètes ( Actes 26.27) et faisaient grand cas de la tradition orale qui commençait à se fixer. Or la foi en la résurrection des morts était chose récente, elle n’avait guère que deux cent ans d’existence et les Pharisiens l’enseignaient au peuple contre le gré des Saducéens. Car toute prophétie, intervention céleste ou message divin, qu’ils soient vrais ou qu’ils soient faux, toute croyance en une relation personnelle des croyants avec Dieu, ne peuvent qu’affaiblir le pouvoir d’une hiérarchie autoritaire et socialement reconnue.

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23,7 Quand il dit cette parole, c'est la dispute entre Sadouqîm et entre Peroushîm; la multitude se divise. ( ) 23,8 Oui, les Sadouqîm disent qu'il n'y a pas de relèvement, de messagers, ni de souffle; et les Peroushîm déclarent l'un et l'autre. ( ) 23,9 Et c'est un grand cri. Quelques-uns des Sopherîm du parti des Peroushîm se lèvent et protestent en disant: « Nous ne trouvons rien de mal en cet homme. Si un souffle ou un messager lui a parlé... ? » ( ) 23,10 La dispute va grandissant. Le tribun frémit que Paulos ne soit mis en pièces. Il ordonne aux soldats de descendre, de le prendre au milieu d'eux et de le conduire à la caserne. ( ) 23,11 La nuit suivante, l'Adôn se présente à lui et dit: « Courage, Paulos ! Oui, de même que tu as témoigné pour moi à Ieroushalaîm, ainsi tu devras, toi, témoigner aussi à Rome. » ( Mc 13,9 , )



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