Evangile de Jean
20,24 Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. ( ) 20,25 Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » ( ) 20,26 Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » ( ) 20,27 Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » ( ) 20,28 Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » ( )

20,29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »


211 Famille Chrétienne sur verset 2002-04-06: Depuis les origines, les amis de Jésus ont été touchés par l'exclamation de Thomas retourné par Jésus "Mon Seigneur et mon Dieu». On se plaît à se le représenter rempli de doute, refusant de croire, exigeant un signe. Un de ces défis d'adolescent qui se prend pour plus malin que les autres, et en l'occurrence pour plus malin que Dieu. Mais Jésus relève le défi. Il en a besoin comme preuve supplémentaire. Il en a besoin pour donner une dernière touche à sa prédication, son enseignement sur la Foi sans voir. Le croyant est quelqu'un qui ne voit pas, sinon il serait un voyant, pas un croyant. Mais le croyant a besoin de s'appuyer sur quelqu'un qui a vu. La Foi des Apôtres repose sur ce que Jésus a vu auprès du Père. Notre Foi repose sur ce que les Douze ont vu et entendu de Jésus, ce que leurs mains ont touché, ce que l'Esprit leur a fait comprendre. Ils l'ont rapporté en l'attestant. Ils l'ont signé du sang de leur martyre. Ce n'est pas une preuve, mais une épreuve.

333 Saint Augustin sur verset 2004-05-01: Nous n’aurions pas le bonheur de croire sans voir si nous ne l'avions reçu du Saint-Esprit. C'est donc avec raison que le Maître a dit : « Il faut que je m'en aille. Si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai. » Sans doute, par sa divinité, il est toujours avec nous, mais s'il n'avait pas disparu corporellement à nos yeux, nos yeux l'auraient toujours contemplé corporellement et nous n'aurions jamais cru spirituellement. C'est par cette foi que nous mériterons de contempler un jour, avec un cœur purifié, le Verbe lui-même, Dieu en Dieu, par qui tout a été fait et qui s'est fait chair pour habiter parmi nous. La foi qui mène à la justice ne s'obtient pas par le toucher de la main, mais par la foi du cœur (saint Augustin).

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20,30 Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. ( Mc 8,12 , ) 20,31 Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. ( ) 21,1 Après cela, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. ( ) 21,2 Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. ( Ex 4,1 , ) 21,3 Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. ( )



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