Evangile de Jean
20,8 Alors donc, l'autre adepte, venu le premier au sépulcre, y entre, lui aussi. Il voit et adhère. ( ) 20,9 Non, ils ne comprenaient pas encore l'écrit selon lequel il devait se relever d'entre les morts. ( ) 20,10 Les adeptes s'en vont donc de nouveau chez eux. ( ) 20,11 Cependant Miriâm se tient hors du sépulcre et pleure. Donc, en pleurant, elle se penche dans le sépulcre. ( ) 20,12 Elle contemple deux messagers en blanc, assis, l'un à la tête, l'autre aux pieds, là où gisait le corps de Iéshoua‘. ( Ex 25,8 , Ex 25,18 )

20,13 Ils lui disent: « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit: « Ils ont enlevé mon Adôn, et je ne sais où ils l'ont déposé. »


6 Marc Sevin sur verset 1998-04-01: CROIRE SANS AVOIR VU L'apôtre Thomas n'a-t-il pas raison ? Ses amis ont vu Jésus, le crucifié mis au tombeau. Mais lui n'a rien vu. il veut bien croire mais à condition de voir à son tour: «Si je ne mets pas mon doigt dans l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas». Il verra mais le Ressuscité semble lui reprocher: «Heureux ceux qui croient sans avoir vu» Au moment où Jean écrit son évangile, il y a bien longtemps que le Ressuscité ne se manifeste plus visiblement à ses amis. Et Jean tient à leur expliquer que c'est mieux ainsi. Voir le Ressuscité serait courir le risque de se tromper. La Résurrection n'est pas le recommencement du passé. Jésus, notre frère, «notre Seigneur et notre Dieu» participe à la vie trinitaire. Il vit d'une vie totalement autre et nouvelle. il appartient au domaine divin invisible aux yeux. S'il a bien fallu que la foi des disciples soit exceptionnellement aidée après Pâques, ce temps ne pouvait être que provisoire et limité. Désormais, seule reste la foi. Mais ceux qui croient ne sont pas démunis. ils s'appuient sur le témoignage des premiers disciples qui ont mis par écrit les signes donnés par Jésus «afin que vous croyez qu'il est le Messie, le Fils de Dieu, et que par votre foi, vous ayez la vie en son nom». La méditation des évangiles est plus importante pour la foi que la marque des clous et de la lance. Marc Sevin dans: Prions en Eglise. Avril 98.

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20,14 Disant cela, elle se tourne en arrière et contemple Iéshoua‘ debout, ne sachant pas que c'était Iéshoua‘. ( ) 20,15 Iéshoua‘ lui dit: « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle, croyant que c'était le jardinier, lui dit: « Adôn, si c'est toi qui l'as retiré de là, dis-moi où tu l'as déposé: je l'enlèverai. » ( ) 20,16 Iéshoua‘ lui dit: « Miriâm ! » Elle, se tournant, lui dit en hébreu: « Rabbouni ! » ­ c'est-à-dire: « Mon Rabbi ! » ( ) 20,17 Iéshoua‘ lui dit: « Ne me touche pas ! Non, je ne suis pas encore monté chez le père. Va vers mes frères et dis-leur: ‹ Je monte chez mon père et votre père, mon Elohîms et votre Elohîms ›. » ( Gn 3,3 , ) 20,18 Miriâm de Magdala vient et annonce aux adeptes: « J'ai vu l'Adôn ! », et ce qu'il lui avait dit. ( )



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