Evangile de Jean
18,34 Iéshoua‘ répond: « Toi, dis-tu cela de toi-même, ou bien d'autres te l'ont-ils dit de moi ? » ( ) 18,35 Pilatus répond: « Suis-je, moi, un Iehoudi ? Ta nation et les chefs des desservants t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? » ( ) 18,36 Iéshoua‘ répond: « Mon royaume n'est pas de cet univers. Si mon royaume était de cet univers, mes gardes se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Iehoudîm. Mais mon royaume n'est pas d'ici. » ( ) 18,37 Pilatus lui dit donc: « Ainsi, tu es roi ? » Iéshoua‘ répond: « Tu dis, toi, que je suis roi. Moi, je suis né pour cela, et pour cela je suis venu dans l'univers: pour témoigner de la vérité. Quiconque est de la vérité entend ma voix. » ( ) 18,38 Pilatus lui dit: « Qu'est-ce que la vérité ? » Après avoir dit cela, de nouveau il sort vers les Iehoudîm et leur dit: « Moi, je ne trouve en lui aucun crime. ( )

18,39 Mais c'est votre coutume que je relâche quelqu'un pour Pèssah. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Iehoudîm ? »


17465 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: On ne pouvait arracher de son coeur que Jésus fût le Roi des Juifs, il semble que la vérité elle-même, qu'il avait demandé a connaître, l'eût gravée dans son coeur comme elle le fit écrire sur l'inscription de la croix.

17464 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Barabbas signifie le fils de leur maître, c'est-à-dire du diable; car c'est le diable, qui fut le maître de ce voleur dans ses crimes, comme il fut celui des Juifs dans leur trahison.

17463 Saint Jean Chrysostome (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Il savait que la réponse à la question qu'il avait faite demandait du temps, et qu'il fallait au plus tôt arracher Jésus à la fureur des Juifs; et c'est pourquoi il sort de nouveau du prétoire pour parler aux Juifs.

17462 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Aussitôt que Pilate eut fait celle question: «Qu'est-ce que la vérité ?» il lui vint à l'esprit (je pense que c'était coutume parmi s Juifs,) qu'on leur accordât, à la fête de Pâques, la délivrance d'un criminel; il n'attendit donc pas que Jésus lui répondît, pour ne pas perdre de temps, du moment qu'il se fut rappelé la coutume qui lui permettait de le délivrer à la fête de Pâques, ce qui, de toute évidence, était son plus vif désir, comme le prouve la nouvelle démarche qu'il fit: «Et, ayant dit cela, il sortit encore pour aller vers les Juifs», etc.

17461 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: «Et il leur dit: Je ne trouve en lui aucun crime». Il ne leur dit pas: Puisqu'il est coupable et digne de mort, donnez-lui sa grâce à l'occasion de la fête; il proclame d'abord son innocence, puis il les prie, du reste, s'ils ne veulent point le délivrer à cause de son innocence, de le faire en considération de la fête: «C'est la coutume, parmi vous, que je vous accorde, à la fête de Pâques, la délivrance d'un criminel», etc.

17460 Saint Augustin (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Mais à ces mots, «ils crièrent de nouveau, tous ensemble: Non pas celui-ci, mais Barabbas». Or, Barabbas était un voleur. Nous ne vous faisons pas un reproche, ô Juifs, de mettre en liberté un criminel, à l'occasion de la fête de Pâques ! Mais nous vous faisons un crime d'avoir mis à mort un innocent; et cependant si vous n'agissiez de la sorte, la véritable Pâque n'aurait pas lieu.

17459 Théophylactus (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: La réponse de Pilate, qui justifie Jésus de toute accusation, est admirable, et c'est en vain que les Juifs cherchent à le travailler, en lui représentant le Sauveur comme ayant désiré la royauté, car le représentant des Romains n'aurait jamais acquitté et mis en liberté un homme qui se serait déclaré roi en face de la puissance des empereurs romains. Lors donc, qu'il leur dit: «Délivrerai-je le Roi des Juifs ?» il proclame publiquement l'innocence de Jésus, et plaisante les Juifs en leur tenant ce langage: «Celui que vous accusez d'avoir voulu se faire roi, j'ordonne de le mettre en liberté, comme complètement innocent du crime dont vous le chargez».

17458 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Cette coutume n'était pas prescrite par la loi, elle venait d'une ancienne tradition des Juifs; qui, en souvenir de leur délivrance d'Egypte, délivraient chaque année un criminel à la fête de Pâques. Pilate emploie donc à leur égard le langage de la persuasion: «Voulez-vous que je vous délivre le Roi des Juifs ?»

17457 Bede (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ils ont sacrifié le Sauveur et demandé la grâce d'un brigand; et, en punition de cet attentat, le démon exerce impunément sur eux des brigandages.

17456 Alcuin d'York (Peronne-Vivès 1868) sur verset 2023-08-05: Ou peut-être encore il n'attendit pas la réponse, parce qu'il était indigne de l'entendre.

( )
18,40 Ils crient donc à nouveau en disant: « Non, pas celui-là, mais Bar-Abba ! » Or Bar-Abba était un bandit. ( ) 19,1 Alors donc, Pilatus prend Iéshoua‘ et le flagelle. ( ) 19,2 Les soldats tressent une couronne d'épines, ils l'imposent sur sa tête. Ils jettent sur lui un vêtement de pourpre. ( ) 19,3 Ils viennent à lui et disent: « Shalôm, roi des Iehoudîm ! » Et ils lui donnent des gifles. ( ) 19,4 Pilatus sort à nouveau dehors et leur dit: « Voici, je vous l'amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve aucun crime en lui. » ( )



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