Evangile de Jean
18,19 Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement. ( ) 18,20 Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. ( ) 18,21 Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. » ( ) 18,22 À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » ( ) 18,23 Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » ( )

18,24 Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.


2841 Bible des peuples sur verset 2018-12-02: Marc ( 14.53) et Luc ( 22.66) ne parlent que d’une comparution devant le sanhédrin, à la différence de Matthieu et de Jean : voir le commentaire de Matthieu*27.1. Jean est plus précis puisqu’il parle d’Anne (déjà mentionné en 18.13), ancien grand prêtre démis de sa charge par les Romains mais resté très influent. L’interrogatoire de nuit chez Anne n’avait pas de valeur légale, et le Sanhédrin ne pouvait pas juger en séance de nuit. Jean signale le transfert de Jésus chez Caïphe, mais il ne dit rien de ce qui s`y est passé : il n’a sans doute rien apporté de neuf. Ensuite Jésus est déféré à Pilate. Un an avant le procès de Jésus, Pilate avait exigé que toute réunion du sanhédrin pour des affaires de justice ou de politique se tienne, non pas dans le local du temple réservé à cet effet, qui était contigu au Saint des Saints, mais dans un secteur de la ville bien surveillé et où le procurateur pouvait envoyer des émissaires. C’était une façon de parer aux risques d’une décision politique prise loin des informateurs de la police, là où aucun païen n’avait accès. Mais par ailleurs la loi juive exigeait que la sentence soit prononcée dans le local du temple. Les prêtres ne peuvent donc pas condamner quelqu’un à mort (18.31), et Pilate, apparemment, n’y avait pas pensé lorsqu’il avait pris le décret.

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18,25 Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » ( ) 18,26 Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » ( ) 18,27 Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta. ( ) 18,28 Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. ( Lc 22,63 , ) 18,29 Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » ( )



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