Evangile de Jean
8,3 Les Sopherîm et les Peroushîm amènent une femme surprise en adultère. Ils la placent debout, au milieu, ( ) 8,4 et ils lui disent: « Rabbi, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. ( ) 8,5 Dans la tora, Moshè nous a prescrit de lapider celles-là. Toi, donc, qu'en dis-tu ? » ( ) 8,6 Ils disent cela pour l'éprouver, pour avoir de quoi l'accuser. Mais Iéshoua‘ se penche et, de son doigt, il écrit à terre. ( ) 8,7 Ils demeurent à le questionner. Il se redresse et leur dit: « Celui d'entre vous qui est sans faute, qu'il jette le premier une pierre sur elle ! » ( )

8,8 Il se penche de nouveau et il écrit à terre.


2773 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: Il se mit à écrire sur le sol. Cette petite phrase amène souvent la réflexion suivante : Donc Jésus avait appris à écrire ? Ce n’est pas ici qu’on en trouvera la preuve, car en grec le verbe “écrire” a un sens très large. À l’origine il signifie : tracer des traits, ou faire des marques. Mais il est impensable que dans un peuple où l’instruction de base était aussi développée qu’en Israël Jésus n’ait pas su lire. S’il choisit la lecture dans la synagogue de Nazareth et s’il la fait sans problème ( Luc 4.16), c’est qu’il n’en était pas à ânonner ; cela étant, il devait savoir écrire. Jésus parlait l’araméen ; l’école de la synagogue lui avait enseigné pour le moins des rudiments d’hébreu ; ayant grandi en Galilée, il est plus que probable qu’il pouvait se faire comprendre en grec pour les affaires courantes, et c’est dans cette langue qu’il a dû répondre à Pilate. Ici cependant il n’est pas question d’écrire, il semble bien que l’attitude de Jésus est un moyen de confirmer son silence. Il évite de regarder en face ses adversaires pour ne pas les provoquer. C’est alors seulement qu’ils feront marche arrière.

( )
8,9 Eux entendent et sortent, un à un, à commencer par les plus vieux. Iéshoua‘ demeure seul, et la femme est au milieu. ( ) 8,10 Iéshoua‘ se redresse et lui dit: « Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? » ( ) 8,11 Elle dit: « Pas un, Adôn ! » Alors Iéshoua‘ lui dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne faute plus ! » ( ) 8,12 De nouveau donc, Iéshoua‘ leur parle et dit: « Je suis la lumière de l'univers. Qui me suit ne marche pas dans la ténèbre, mais il a la lumière de la vie. » ( ) 8,13 Les Peroushîm disent alors: « Tu témoignes pour toi-même: ton témoignage n'est pas probant. » ( )
1 IMAGE
Responsive image


trouve dans 1 passage(s): La femme adultère,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-5-Carême annee C,
trouve dans 0 document(s) de référence:
Lu dans le marathon de la parole: Voir heure 2