Evangile de Jean
4,1 L'Adôn sait donc que les Peroushîm ont entendu: « Iéshoua‘ attire et immerge plus d'adeptes que Iohanân » ( ) 4,2 ­ bien qu'à vrai dire Iéshoua‘ n'immerge pas de lui-même, mais par ses adeptes. ( ) 4,3 Il laisse la terre de Iehouda et s'en va de nouveau en Galil. ( ) 4,4 Il doit traverser le Shomrôn. ( ) 4,5 Il vient donc dans une ville de Shomrôn dite Soukhar, voisine du domaine que Ia‘acob avait donné à son fils Iosseph. ( Gn 33,19 , )

4,6 Là se trouve la source de Ia‘acob. Iéshoua‘, donc, est fatigué de la route. Il s'assoit à la source; c'est environ la sixième heure.


2729 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: C’est à Sichar, au pied du Garizim, près du puits de Jacob, que vont se croiser le chemin de Jésus et celui de la Samaritaine. L’un apporte la Bonne Nouvelle à ceux que l’on regarde à Jérusalem comme hérétiques et impurs, l’autre est venue puiser l’eau. Jésus fait jaillir la lumière dans le cœur de la femme, où la soif qui s’éveille se mêle à tant de contradictions. Quelle ambiguïté dans ce dialogue, lorsqu’il s’ouvre au bord du puits ! Mais Jésus est venu appeler tout être à la lumière. À chaque parole, à chaque question de la femme les réponses de Jésus sont comme autant de coups de pioche d’un mystérieux puisatier ; d’étape en étape, Jésus contraint la Samaritaine à descendre au plus profond d’elle-même, et c’est alors, et alors seulement, que jaillit l’eau vive. Et voici que dans la lumière nouvelle qui l’habite à présent, tout en elle prend un sens nouveau : sa propre identité, sa relation à la Loi et sa rencontre avec Dieu. La Loi nouvelle annoncée par les prophètes est maintenant révélée par Jésus, c’est le don de Dieu par excellence à toute l’humanité. Devant la question de la femme sur le lieu où l’on doit adorer, le voile se lève une dernière fois. C’est en esprit et en vérité que vous adorerez le Père. Façonnés par l’Esprit qui demeure en vous, “vous deviendrez des adorateurs du Père tels que lui-même les veut.”

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4,7 Vient une femme, une Shomronit, pour puiser de l'eau. Iéshoua‘ lui dit: « Donne-moi à boire. » ( ) 4,8 Oui, ses adeptes étaient allés dans la ville acheter de la nourriture. ( ) 4,9 La femme, la Shomronit, lui dit: « Comment, toi qui es un Iehoudi, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme, une Shomronit ? » Car les Iehoudîm ne se mêlent pas aux Shomronîm. ( ) 4,10 Iéshoua‘ répond et lui dit: « Si tu connaissais le don d'Elohîms, et qui est celui qui te dit: ‹ Donne-moi à boire ›, toi, tu lui aurais demandé et il t'aurait donné de l'eau vive. » ( ) 4,11 Elle lui dit: « Adôn, tu n'as pas de seau et le puits est profond. D'où aurais-tu donc l'eau vive ? ( )



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