Livre du Lévitique
12,4 Trente-trois jours la mère habitera dans le sang de sa purification. Elle ne touchera aucun consacré et elle ne viendra pas au sanctuaire avant de remplir les jours de sa purification. ( ) 12,5 Si elle enfante une femelle, elle est contaminée deux semaines, selon sa menstrue. Soixante-six jours elle habitera dans le sang de sa purification. ( ) 12,6 Ayant rempli les jours de sa purification, pour un fils ou pour une fille, elle fera venir un mouton d'une année pour montée, le fils d'une palombe ou d'une tourterelle pour défauteur, à l'ouverture de la tente du rendez-vous, au desservant. ( ) 12,7 Il le présente face à IHVH-Adonaï et l'absout; elle est purifiée de la nappe de son sang. Voici la tora de qui a enfanté un mâle ou une femelle. ( ) 12,8 Si sa main ne trouve pas assez pour un agnelet, elle prend deux tourterelles ou deux fils de palombes, un pour montée, un pour défauteur. Le desservant l'absout et elle est purifiée ›. » ( )

13,1 IHVH-Adonaï parle à Moshè et à Aarôn pour dire:


19389 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Loi concernant la lèpre

18995 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: LA PURIFICATION DU CAMP
La troisième loi révélée en ce jour était l'ordre donné aux enfants d'Israël de faire sortir du camp tout lépreux et toute personne impure. Lorsqu'Israël quitta l'Égypte, la majorité des gens étaient affligés de défauts physiques et de maladies, contractés au cours de leur travail sur les structures qu'ils avaient été contraints d'ériger en Égypte. L'un d'eux avait la main écrasée par la chute d'une pierre, un autre avait l'œil aveuglé par des éclaboussures de terre glaise. C'est un peuple meurtri et estropié qui arrive au Sinaï, impatient de recevoir la Torah, mais Dieu dit: «Est-ce la gloire de la Torah que de l'accorder à une race d'infirmes ? Je ne veux pas non plus attendre la venue d'une autre génération saine, car je ne veux plus retarder la révélation de la Torah.» Dieu envoya alors des anges pour guérir tous ceux d'Israël qui étaient malades ou porteurs de tares, de sorte que tous les enfants d'Israël étaient sains et entiers lorsqu'ils reçurent la Torah. Ils sont restés dans cet état jusqu'à ce qu'ils adorent le veau d'or, et que toutes leurs maladies réapparaissent pour les punir de s'être éloignés de Dieu. Seules les femmes, pendant leur séjour dans le désert, ont été exemptées des maladies habituelles auxquelles les femmes sont sujettes, en récompense d'avoir été les premières à se déclarer prêtes à accepter la Torah. Après la consécration du Tabernacle, Dieu dit à Moïse: «Tant que vous n'aviez pas érigé le Tabernacle, je ne voyais pas d'inconvénient à ce que les impurs et les lépreux se mêlent au reste du peuple ; mais maintenant que le sanctuaire est érigé et que ma Shekinah habite au milieu de vous, j'insiste pour que vous les sépariez tous du milieu de vous, afin qu'ils ne souillent pas le camp au milieu duquel j'habite».
La loi concernant les lépreux était particulièrement sévère, car on leur refusait le droit de rester dans le camp, tandis qu'on interdisait seulement aux impurs de rester près du sanctuaire (412). Les lépreux étaient ceux-là mêmes qui avaient adoré le veau d'or et qui, de ce fait, avaient été frappés par cette maladie, et c'est pour cette raison que Dieu les avait séparés de la communauté. Treize péchés sont punis de lèpre par Dieu: le blasphème, l'impudicité, le meurtre, les faux soupçons, l'orgueil, l'appropriation illégale des droits d'autrui, la calomnie, le vol, le parjure, la profanation du nom divin, l'idolâtrie, l'envie et le mépris de la Torah. Goliath a été frappé par la lèpre parce qu'il a injurié Dieu ; les filles de Sion sont devenues lépreuses en punition de leur infidélité ; la lèpre a été la punition de Caïn pour le meurtre d'Abel. Lorsque Moïse dit à Dieu: «Mais voici qu'ils ne me croient pas», Dieu lui répond: «Ô Moïse, es-tu sûr qu'ils ne te croiront pas ? Ce sont des croyants et des fils de croyants. Toi qui les as soupçonnés à tort, ne mets pas ta main dans ton sein,..... et il mit sa main dans son sein ; et quand il la retira, voici que sa main était lépreuse comme la neige. Ozias s'arrogea les droits de la prêtrise et entra dans le Temple pour brûler de l'encens sur l'autel des parfums. Il était sur le point de commettre l'infraction, lorsque «la lèpre éclata sur son front». La lèpre tomba sur Naaman, qui était devenu arrogant à cause de ses actes héroïques. Pour avoir calomnié Moïse, Miriam devint lépreuse comme la neige ; et Gehazi fut puni par la lèpre parce qu'il avait contrarié le dessein d'Elisée, qui voulait ne rien accepter de Naaman afin que la guérison soit à la gloire de Dieu. (413)
Une autre loi importante, révélée ce jour-là, concernait la célébration de «la seconde fête de Pâque». Mischaël et Elzaphan, qui avaient assisté à l'enterrement de Nadab et Abihu, étaient des hommes pieux, soucieux d'accomplir les commandements de Dieu ; ils se rendirent donc à la maison où Moïse et Aaron instruisaient le peuple, et leur dirent: ""Nous sommes souillés par le cadavre d'un homme ; pourquoi sommes-nous empêchés d'offrir une offrande à l'Éternel au temps fixé pour les enfants d'Israël ?» Moïse répondit d'abord qu'ils ne pouvaient pas célébrer la Pâque en raison de leur état d'impureté, mais ils argumentèrent avec lui, demandant si, en raison de leur état, ils ne pouvaient pas au moins participer à l'offrande de l'agneau pascal et être aspergés du sang de l'offrande. Moïse admet qu'il ne peut pas porter de jugement sur ce cas avant d'avoir reçu des instructions de Dieu à ce sujet. En effet, Moïse avait le rare privilège d'être certain de recevoir des révélations de Dieu chaque fois qu'il s'adressait à Lui. Il demanda donc à Michaël et à Elzaphan d'attendre le jugement de Dieu sur leur cas, et la sentence fut effectivement révélée immédiatement. (414)
C'est aussi en ce jour que Dieu dit à Moïse: «Aujourd'hui, un coup dur du destin est tombé sur Aaron, mais, au lieu de murmurer, il M'a remercié de la mort qui l'a privé de ses deux fils, ce qui prouve sa confiance en Ma justice à leur égard, eux qui avaient mérité un châtiment plus sévère. Va donc le réconforter, et dis-lui en même temps «qu'il ne peut pas pénérer n'importe quand dans le lieu saint derrière le voile qui est placé devant le propitiatoire qui est sur l'arche». Ces dernières paroles attristèrent beaucoup Moïse, qui pensa: «Malheur à moi ! Car il semble qu'Aaron ait perdu son rang, puisqu'il ne peut pas entrer en tout temps dans le sanctuaire. De plus, l'énoncé des périodes où il est admis à entrer dans le sanctuaire est si peu précis que je ne peux même pas être sûr qu'elles doivent se répéter toutes les heures, tous les jours, tous les ans, tous les douze ans, peut-être même tous les soixante-dix ans, ou pas du tout.» Mais Dieu répondit: «Tu te trompes, je ne pensais pas à fixer un temps déterminé. Qu'il s'agisse d'une heure, d'un jour ou d'une année, car Aaron peut entrer dans le sanctuaire à tout moment, mais lorsqu'il le fait, il doit observer certaines cérémonies.» Les cérémonies qu'Aaron, comme tous les autres grands prêtres, devait accomplir le jour de l'Expiation avant d'entrer dans le Saint des Saints étaient symboliques des trois Patriarches, des quatre épouses des Patriarches et des douze tribus. Ce n'est qu'en s'appuyant sur les mérites de ces hommes et femmes pieux que le grand prêtre pouvait se risquer à entrer dans le Saint des Saints sans avoir à craindre les anges qui remplissaient cet espace. Ceux-ci étaient obligés de reculer à l'entrée du grand prêtre, et même Satan devait fuir dès qu'il voyait le grand prêtre, et n'osait pas accuser Israël devant Dieu. (415)
Le chagrin d'Aaron à la suite de la mort de ses fils se transforma en joie lorsque Dieu, le jour de leur mort, lui accorda la distinction de recevoir une révélation directe du Seigneur, qui lui interdisait, ainsi qu'à ses fils, de boire du vin ou des boissons fortes lorsqu'ils entraient dans le Tabernacle. (416)
C'est également en ce jour que Moïse reçut la révélation concernant la vache rousse, dont la signification n'a jamais été confiée à un autre être humain que lui. Le lendemain, sous la surveillance d'Eléazar, fils d'Aaron, elle fut abattue et brûlée. Bien d'autres vaches rousses furent fournies dans les générations futures, mais celle-ci se distingua par le fait que ses cendres soient conservées à jamais et que, mêlées aux cendres des autres vaches rousses, elles étaient toujours utilisées pour la purification d'Israël. Mais c'est dans ce monde seulement que le prêtre peut purifier les impurs en les aspergeant de cette eau de purification, tandis que dans le monde futur Dieu aspergera Israël d'eau pure, «pour qu'il soit purifié de toutes ses souillures et de toutes ses idoles» (417).

4255 Bible des peuples sur verset 2019-01-03: Dans les cas de lèpre, terrible maladie, le malade devait vivre en dehors de la communauté. On considérait le lépreux comme “impur”, c’est-à-dire qu’il ne pouvait prendre part ni à la vie publique ni à la vie religieuse (voir 8.1 et 11.1 à ce sujet). À une époque où les malheurs étaient considérés comme un châtiment de Dieu, la lèpre passait pour un signe de malédiction divine. On se rassurait en pensant que le lépreux exclu de la communauté était en fait impur aux yeux de Dieu. Les prêtres devaient, entre autres obligations, faire le diagnostic de la lèpre et prescrire l’isolement des lépreux. Ils devaient aussi vérifier les guérisons et permettre aux lépreux de retourner dans leur famille. Jésus le rappelle quand il guérit des lépreux (Marc 1.43). Les sacrifices pour la purification des lépreux reflètent la croyance populaire. Le mystérieux “péché” qui, pensait-on, avait provoqué la lèpre était transféré à deux oiseaux (14.5). On tuait un des deux oiseaux pour que le péché disparaisse avec lui. Et, pour plus de sécurité, on lâchait l’autre oiseau pour qu’il emporte très loin ce même péché maintenant dissout dans le sang de l’oiseau mort (14.6-7).

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13,2 « Un humain en qui sera sur la peau de sa chair oedème, dartre ou macule, c'est, sur la peau de sa chair, touche de gale. Ils le font venir à Aarôn, le desservant, ou à l'un de ses fils, les desservants. ( ) 13,3 Le desservant voit la touche sur la peau de sa chair: le poil de la touche a tourné au blanc; la vue de la touche est plus profonde que la peau de sa chair: c'est touche de gale. Le desservant le voit; il le déclare contaminé. ( ) 13,4 Si la macule est blanche sur la peau de sa chair, sa vue n'étant pas plus profonde que la peau, et son poil n'ayant pas tourné au blanc, le desservant enferme la touche sept jours. ( ) 13,5 Le desservant le voit au septième jour et voici, la touche s'est tenue à ses yeux, la touche ne s'est pas propagée dans la peau, le desservant l'enferme sept jours, une deuxième fois. ( ) 13,6 Le desservant le voit au septième jour, une deuxième fois, et voici, la touche s'est ternie. La touche ne s'est pas propagée dans la peau. Le desservant le déclare pur: c'est une dartre. Il lave ses habits, il est purifié. ( )



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