Evangile de Jean
3,6 Ce qui naît de la chair est chair; ce qui naît du souffle est souffle. ( ) 3,7 Ne t'étonne pas que je te dise: vous devez naître d'en haut. ( ) 3,8 Il souffle où il veut, le souffle, et tu entends sa voix. Mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va; ainsi de tout natif du souffle. » ( ) 3,9 Naqdimôn répond et lui dit: « Comment cela peut-il advenir ? » ( ) 3,10 Iéshoua‘ lui répond et dit: « Tu es un enseigneur en Israël et tu ne le sais pas ! ( )

3,11 Amén, amén, je te dis, ce que nous savons, nous le disons; ce que nous voyons, nous en témoignons; mais vous n'acceptez pas notre témoignage.


2717 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: Pourquoi ce nous ? Très probablement parce que c’est le début d’un de ces discours dans lesquels Jean exprime, à l’usage de ses lecteurs, ce que les paroles de Jésus allaient signifier pour l’Église. Le nous trahit la présence des apôtres comme en 1Jean 1.3. Pourtant, même si le nous avons vu peut s’appliquer à ces témoins privilégiés que sont les apôtres, Jean n’hésite pas à mettre cette parole dans la bouche de Jésus : quelle force pour affirmer l’identité de Jésus, le maître galiléen, avec le Verbe éternel qui seul voit le Père ( 1.18).

2716 Bible des peuples sur verset 2018-12-01: JÉSUS RÉVÈLE LE PLAN DE DIEU L’évangile de Jean est différent des trois autres. Souvent, après avoir présenté des paroles de Jésus, Jean ajoute une explication de la foi pour laquelle il s’appuie sur diverses déclarations faites par Jésus en d’autres occasions. C’est ce qui se passe ici. Nicodème demande : Comment cela est-il possible ? C’est que la vie de l’Esprit fait partie du plan mystérieux de Dieu à notre égard. Personne ne peut parler de ces choses en vérité, excepté le Fils de Dieu : lui a vu les choses du ciel, la vie intime de Dieu ; et il peut aussi parler des choses de la terre, ou du Royaume que Dieu nous apporte. Si les auditeurs de Jésus n’acceptent pas ce qu’il dit du Règne de Dieu, ils feront encore moins de cas de ce qu’il révèle du mystère de Dieu. Jésus nous révèle ce que nous ne pouvons pas découvrir par nous-mêmes. Tôt ou tard, quelle que soit notre propre expérience spirituelle, il faut nous en remettre au témoignage de Jésus (11) sur Dieu et sur son plan de salut. Il y avait dans ce plan quelque chose de difficile à accepter : le Fils de l’homme devait mourir sur la croix et ressusciter (être élevé fait allusion à la croix comme à la résurrection). Jésus mentionne le serpent dans le désert. Cet épisode de la Bible ( Nombres 21) préfigurait le sort de Jésus, mais, bien entendu, les Juifs ne comprenaient pas le sens de ce message ; en fait, ils laissaient de côté tout ce qui pouvait annoncer les souffrances de leur Sauveur. Ils devaient aussi modifier leurs idées sur un autre point. Les Juifs espéraient que Dieu condamnerait le monde et punirait les méchants. Mais voilà que Dieu envoie son propre Fils à la croix pour le salut du monde. Dans d’autres passages du Nouveau Testament, on nous dit de ne pas aimer le monde, ce qui semble contredire ce que nous venons de lire : Dieu a aimé le monde. C’est parce que le mot monde a plusieurs sens. D’abord, le monde signifie toute la création, laquelle est bonne puisqu’elle est l’œuvre de Dieu. Mais le centre de l’œuvre de Dieu est l’homme, qui s’est soumis à l’influence de Satan ( 8.34 et 44). Tout ce que crée l’homme pécheur : richesses, culture, vie sociale — est influencé, défiguré et utilisé par le Mal. Alors, Dieu envoie son Fils pour que le monde soit sauvé. Bien que la résurrection du Christ ait inauguré son invincible pouvoir sur l’histoire, un puissant courant continue à entraîner tous ceux qui refusent de reconnaître la vérité. C’est ce courant néfaste que nous appelons parfois le monde. Voir en Jean 15.19 : vous n’êtes pas de ce monde. Et par ailleurs, pour nous tous, il est très difficile d’aimer le monde comme Dieu le voudrait : quelque chose qui nous ouvre à lui et ne nous retient pas. C’est pourquoi il est dit aussi : N’aimez pas le monde ( 1Jean 2.15).

( )
3,12 Si je vous parle au sujet de la terre, vous n'adhérez pas. Comment adhéreriez-vous si je vous parlais des ciels ? ( ) 3,13 Nul n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le fils de l'homme. ( Dn 7,13 , ) 3,14 Et comme Moshè a élevé le serpent au désert, ainsi doit-il être élevé, le fils de l'homme, ( Dn 7,13 , ) 3,15 pour que tout homme adhérant à lui ait la vie en pérennité. » ( ) 3,16 Oui, Elohîms aime tellement l'univers qu'il a donné son fils unique, afin que tout homme qui adhère à lui ne périsse pas, mais ait la vie en pérennité. ( )



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