Evangile de Luc
16,20 Un pauvre du nom d'Èl‘azar est jeté sur le seuil de sa porte, couvert d'ulcères. ( ) 16,21 Il aspire à se rassasier des tombées de la table du riche, mais même les chiens viennent lécher ses ulcères. ( ) 16,22 Et c'est le pauvre qui meurt. Il est transporté par les messagers dans les plis d'Abrahâm. Le riche meurt aussi et il est enseveli. ( ) 16,23 Au Shéol il lève les yeux, se trouvant dans les tourments. De loin, il voit Abrahâm avec Èl‘azar dans ses plis. ( ) 16,24 Il crie et dit: ‹ Père Abrahâm, matricie-moi ! Envoie Èl‘azar ! Qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue, parce que je suis supplicié dans cette flamme. › ( )

16,25 Abrahâm dit: ‹ Enfant, souviens-toi: tu as reçu tes biens pendant ta vie; et Èl‘azar en même temps, des maux. Maintenant, ici, il est réconforté, et toi dans la souffrance.


( )
16,26 Pourtant, un grand abîme existe entre nous et vous. Ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le pourraient pas, ni traverser de là-bas vers nous. › ( ) 16,27 Il dit: ‹ Je te prie donc, père, de l'envoyer dans la maison de mon père. ( ) 16,28 Oui, j'ai cinq frères. Qu'il témoigne auprès d'eux, qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourment. › ( ) 16,29 Abrahâm dit: ‹ Ils ont Moshè et les inspirés ! Qu'ils les écoutent ! › ( ) 16,30 Il dit: ‹ Non, père Abrahâm ! Mais si un de chez les morts allait vers eux, ils feraient retour. › ( )



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