Livre de la Genèse
11,28 Arân meurt face à Tèrah, son père, en terre de son enfantement à Our-Kasdîm. ( ) 11,29 Abrâm et Nahor prennent pour eux des femmes. Nom de la femme d'Abrâm: Saraï. Nom de la femme de Nahor: Milka, fille d'Arân, le père de Milka et le père d'Iska. ( ) 11,30 Et c'est Saraï: stérile, pour elle pas d'enfanceau. ( ) 11,31 Tèrah prend Abrâm son fils, Lot le fils d'Arân, le fils de son fils, et Saraï sa bru, la femme d'Abrâm son fils. Ils sortent avec eux d'Our-Kasdîm pour aller vers la terre de Kena‘ân. Ils viennent jusqu'à Harân et habitent là. ( ) 11,32 Ce sont les jours de Tèrah: deux cent cinq ans. Tèrah meurt à Harân. ( )

12,1 IHVH-Adonaï dit à Abrâm: « Va pour toi, de ta terre, de ton enfantement, de la maison de ton père, vers la terre que je te ferai voir.


19248 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Dieu appelle Abram

19247 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: II - LES PREMIERS PÈRES DU PEUPLE DE DIEU

5007 Annick de Souzenelle sur verset 2020-05-10: Traduire: va vers toi ! Il s'agit aussi d'un voyage intérieur et non seulement d'un périple...

2232 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-11-11: La foi
Quitte ton pays et le clan de ton père… À beaucoup d’entre nous Dieu dirait plutôt : “Laisse là ta sagesse”. Car si Dieu parle, ce n’est sûrement pas pour nous dire ce que nous savons déjà. Nous pensions savoir ce que nous valons et où nous devons aller, mais s’il avait déjà disposé de nous, s’il nous connaissait mieux que nous ne nous connaissons ? Abraham n’a pas pris l’initiative de partir ; Dieu l’a appelé et, ce faisant, il l’a libéré. Car, (et c’est là l’un des aspects du péché) chacun naît et vit comme en terre étrangère. Sa propre réalité lui échappe tant qu’il ne s’est pas enraciné en Dieu. Les religions et les idéologies des hommes, pour autant qu’elles sont des produits de leur culture, ne leur permettent pas de dépasser un monde qu’ils ont fait à leur mesure. Pour que l’homme prenne conscience de sa vocation, il faut que Dieu l’appelle et qu’il sorte de ce cercle vicieux. La foi ne viendra jamais sans ruptures, et c’est pourquoi Dieu en a prévu dans chacune de nos vies : départ de la maison parentale, entrée au travail, mariage… La foi nous prépare à affronter d’autres ruptures plus pénibles, qui nous mettront plus entièrement au service de Dieu. Le croyant ne pense jamais qu’il est arrivé ; jusqu’à la fin de sa vie il sera un nomade, attiré par un idéal jamais atteint, toujours attentif aux signes de Dieu pour voir où Dieu l’attend. Abraham a su répondre à l’appel de Dieu qui lui faisait de belles promesses : là est toute la foi. Il y a dans la Bible des fondateurs ou réformateurs de la religion, comme Moïse. Il y a des sages et des livres de sagesse. Mais il y a avant tout la foi, des hommes et des femmes qui sont capables de répondre quand Dieu les appelle. Et les promesses que Dieu a faites à Abraham valent aussi bien pour tous les autres croyants : En toi seront bénies toutes les familles de la terre. Dans un monde divisé, où chacun défend son domaine, Dieu choisit un homme sans terre pour préparer le Royaume. Dès ce premier moment, Dieu choisit les pauvres, ceux dont la vie n’est pas assurée, pour donner au monde ce que le monde ne peut pas découvrir par lui-même. C’est à eux que Dieu promet la Cité définitive ( Hébreux 11.10). Les enfants d’Abraham : voir Matthieu 3.7 ; Jean 8.33 ; Actes 3.25 ; 13.26 ; Romains 4.13 ; Galates 3.8.

2231 Bible des peuples sur verset 2018-11-11: Abram était déjà vieux, et bien des groupes autour de lui partaient vers le sud, vers Canaan, à la recherche de meilleures terres, mais pourquoi les aurait-il suivis ? Sa vie allait bientôt s’achever ; pire encore, il n’avait pas d’enfants. Pouvait-il refaire sa vie ? Mais Dieu l’appelle : “Pars ; quelque chose t’attend !” Et Abraham part comme les nombreux émigrants de notre époque, que les nécessités économiques forcent à quitter leur pays sans savoir où aller, ni comment leur vie finira. Pars pour le pays que je te montrerai. Abraham sait seulement que Dieu veut lui donner ce qu’il a désiré toute sa vie, et il accueille cette promesse. Malgré son âge, il sait encore espérer l’impossible et cette disponibilité du cœur, ou cette capacité de renaître, plaît davantage à Dieu que n’importe quelles bonnes œuvres. Quitte ton pays, ta famille et le clan de ton père. C’est là l’une des premières paroles de Dieu dans l’Écriture Sainte. Cet appel d’Abraham fait encore partie d’un monde de légendes, comme les chapitres de la Genèse qui le précèdent, mais c’est aussi le début d’une histoire vraie qui va s’étendre sur des siècles et qui est loin d’être finie : l’histoire d’Israël et du peuple chrétien. Ce n’est pas sans raison que nous l’appelons le père des croyants, car cet appel qu’il a reçu, et son départ vers des terres inconnues, c’est cela même qui nous arrive à notre tour quand nous commençons à croire.

( )
12,2 Je fais de toi une grande nation. Je te bénis, je grandis ton nom: sois bénédiction. ( Dt 26,5 , Gn 11,3 Gn 46,3 ) 12,3 Je bénis tes bénisseurs, ton maudisseur, je le honnirai. Ils sont bénis en toi, tous les clans de la glèbe. » ( 1S 16,12 , ) 12,4 Abrâm va, comme IHVH-Adonaï lui a parlé. Lot va avec lui. Abrâm a soixante-quinze ans à sa sortie de Harân. ( ) 12,5 Abrâm prend Saraï sa femme, Lot le fils de son frère, tout leur acquis qu'ils ont acquis, et les êtres qu'ils ont faits à Harân. Ils sortent pour aller vers la terre de Kena‘ân. Ils viennent en terre de Kena‘ân. ( ) 12,6 Abrâm passe par la terre jusqu'au lieu de Shekhèm, jusqu'au Chêne de Morè, le Kena‘ani étant alors sur la terre. ( Jos 24,26 , Jg 9,37 )