Evangile de Luc
15,16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. ( ) 15,17 Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! ( ) 15,18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. ( ) 15,19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” ( ) 15,20 Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. ( )

15,21 Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”


242 Saint Ambroise sur verset 2004-03-20: C’est le premier aveu qu’attend le Créateur de toutes choses, le dispensateur de la miséricorde, le juge de nos fautes (...) Cet aveu est nécessaire ; bien que Dieu connaisse tout, il attend de votre bouche l’aveu de votre faute. Celui qui s’accuse lui-même allège déjà la poids de sa faute. L’envie de celui qui voudrait l’accuser est ainsi désarmée. C’est en vain que vous voudriez cacher votre faute à celui à qui on ne peut rien cacher. Accusez-vous pour que le Christ intervienne en votre faveur, le Christ que nous avons pour avocat auprès de Dieu. Accusez-vous pour que l’Eglise prie et que le peuple chrétien répande des larmes pour vous (...) Ne craignez pas de ne pas obtenir votre pardon : votre avocat se fait votre caution ; croyez à sa parole car il est la vérité ; confiez-vous à lui car il est la puissance. Il a un puissant motif d’intervenir pour vous : il ne veut pas que sa mort demeure inutile. Et tout ce que veut le Fils, le Père le veut (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, VII 225).

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15,22 Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, ( ) 15,23 allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, ( ) 15,24 car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. ( ) 15,25 Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. ( ) 15,26 Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. ( )
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