Evangile de Luc
15,14 Quand il a tout dépensé, c'est une forte famine dans ce pays. Il commence à être dans le dénuement. ( ) 15,15 Il va s'attacher à l'un des citoyens du pays, qui l'envoie dans ses champs faire paître ses cochons. ( ) 15,16 Il aspire à se rassasier des caroubes que mangent les cochons; mais personne ne lui en donne. ( ) 15,17 Mais, venant en lui-même, il se dit: ‹ Tant de salariés de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris de faim ici. ( ) 15,18 Je me lèverai donc, j'irai vers mon père et lui dirai: Père, j'ai fauté contre le ciel et devant tes faces. ( )

15,19 Je ne vaux plus d'être encore appelé ton fils. Fais-moi comme un de tes salariés. ›


240 Saint Ambroise sur verset 2004-03-20: Celui qui s’est avili ne doit pas s’exalter, il ne peut se relever que par son humilité (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, VII 215).

( )
15,20 Il se relève et vient vers son père. Étant encore loin, son père le voit. Pris aux entrailles, il court se jeter à son cou et, se penchant, l'embrasse. ( ) 15,21 Le fils lui dit: ‹ Père, j'ai fauté contre le ciel et devant tes faces. Je ne vaux plus d'être encore appelé ton fils. › ( ) 15,22 Mais le père dit à ses serviteurs: ‹ Apportez en hâte la plus belle tunique et l'en revêtez. Donnez-lui un anneau pour sa main, des sandales pour ses pieds. ( ) 15,23 Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons ! ( ) 15,24 Mon fils que voilà était mort, et il revit; il était perdu, et il est retrouvé ! › Ils commencent à festoyer. ( )



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