Evangile de Luc
15,7 Je vous le déclare, c'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. ( ) 15,8 " Ou encore, quelle femme, si elle a dix pièces d'argent et qu'elle en perde une, n'allume pas une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle l'ait retrouvée ? ( ) 15,9 " Et quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines, et leur dit: "Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, la pièce que j'avais perdue! " ( ) 15,10 C'est ainsi, je vous le déclare, qu'il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. " ( ) 15,11 Il dit encore: " Un homme avait deux fils. ( )
15,12 " Le plus jeune dit à son père: "Père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. " Et le père leur partagea son avoir. "
232 Saint Ambroise sur verset 2004-03-20: Vous voyez que Dieu abandonne son patrimoine à ceux qui veulent le prendre (...) N’accusez pas le père d’avoir donné cette liberté à ce jeune homme : il n’est aucun âge qui ne soit apte au royaume de Dieu et la foi n’a pas besoin pour exister du grand nombre des années. Ah ! s’il avait voulu ne pas s’éloigner de son père, il n’aurait point connu les dangers de son âge ! (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, VII 213).
231 missel.free.fr sur verset 2004-03-20: D’après le Deutéronome (XXI 17), il s’agit du tiers de la fortune paternelle : les deux autres tiers revenaient à l'aîné. Parfois le partage se faisait du vivant du père. Les enfants devaient pourvoir alors à la subsistance de leurs parents; mais le partage une fois accompli était irrévocable. C'est contre les chances impliquées dans cette mesure que l'Ecclésiastique mettait en garde un père trop confiant (XXXIII 19-22). C’est un fils bien ingrat et peu digne d’un tel père ce jeune homme qui est las de voir vivre son père et qui ne veut pas jouir avec le père des biens du père (...) Il est évident que s’il avait gardé jusque là le bien de ses enfants, c’était par prévoyance et non par avarice. Bienheureux les enfants dont toutes les richesses demeurent dans les mains de leur père ! (saint Pierre Chrysologue : premier sermon sur le fils prodigue). Tout pécheur mérite le nom d’enfant, car il agit en enfant, il agit inconsidérément. C’est la liberté qui nous est due d’après les conditions de notre nature. Celui qui agit en enfant réclame l’usage de sa liberté. Il dit : « Je ferai ce qui me plaira. Je serai chaste si cela me plaît. Je m’abandonnerai à la débauche si elle me plaît ». Le père accède à sa volonté : car Dieu veut qu’on le serve librement (saint Euthyme de Constantinople : homélie sur la Présentation)
( )15,13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain et il y dilapida son bien dans une vie de désordre. ( ) 15,14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans l'indigence. ( ) 15,15 Il alla se mettre au service d'un des citoyens de ce pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. ( ) 15,16 Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. ( ) 15,17 " Rentrant alors en lui-même, il se dit: "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain de reste, tandis que moi, ici, je meurs de faim! " ( )
trouve dans 1 passage(s): Le fils prodigue,
trouve dans 2 liturgie(s): Dimanche-4-Carême annee C, Dimanche-24-temps ordinaire annee C,
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