Evangile de Luc
10,4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. ( ) 10,5 Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” ( ) 10,6 S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. ( ) 10,7 Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. ( 1Tm 5,18 , ) 10,8 Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. ( )

10,9 Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”


2994 Bible des peuples sur verset 2018-12-04: GUÉRIR LES MALADES
Jésus dit : Guérissez les malades. Jésus n’est pas venu pour guérir tous les malades, mais pour apporter le salut, ce qui est très différent. Parce que nous sommes pécheurs, notre salut s’accomplit par la souffrance. Les envoyés de Jésus ne prétendent pas remplacer les médecins. Ils ne proclament pas la foi comme le moyen de guérir : ce serait la diminuer. Ils offrent, cependant, la “guérison” à tous ceux qui n’ont pas encore découvert que le Royaume de Dieu et sa miséricorde leur sont proches. Jésus ne veut pas que nous quémandions des signes, mais il en offre constamment dans les communautés qui croient et qui prient. Là où il y a une communauté chrétienne, elle doit s’occuper des malades, leur rendre visite : elle manifeste ainsi qu’elle est la famille de tous, qu’elle s’intéresse à tous. Dans l’exercice de ce “ministère” auprès des malades, le chrétien découvre chaque jour un peu plus que Dieu le précède. Ce n’est plus lui qui encourage et soutient le malade, mais c’est bien Dieu lui-même qui parle et aime à travers son témoin. L’amour montré par les visiteurs met le malade sur la voie de la conversion et de l’accueil de la miséricorde de Dieu. Voir aussi Jacques 5.13.

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10,10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ( ) 10,11 “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” ( ) 10,12 Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. ( ) 10,13 Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. ( ) 10,14 D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. ( )



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