Evangile de Marc
9,30 Partis de là, ils traversaient la Galilée, et Jésus ne voulait pas qu’on le sache, ( ) 9,31 car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » ( Jn 7,15 , Dn 7,13 ) 9,32 Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. ( ) 9,33 Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » ( Mt 18,1 , Mt 19,13 Mt 20,20 Mc 10,13 Mc 10,35 Lc 9,46 Lc 18,15 Lc 22,24 ) 9,34 Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. ( )

9,35 S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »


807 Bible des peuples sur verset 2018-01-03: La dernière phrase de Jésus est aussi importante que la première : Si quelqu’un reçoit en mon nom un de ces enfants… Là est le fondement de la dignité de la personne humaine, anoblie par le Christ. Dieu n’attend pas que nous soyons baptisés pour reconnaître son Fils en nous. Il nous a créés “dans le Christ”. Cela veut dire qu’il nous a tous créés pour que nous ressemblions à son Fils : voir ce que Paul dit aux Éphésiens 1. Mais le mot “fils” prend une tout autre valeur lorsque, par le don de la foi et du baptême, Dieu nous fait entrer dans ses mystères et nous fait connaître notre dignité. Ce qu’il y a de plus grand et de plus beau chez l’homme, ce n’est pas sa capacité de raisonner, ou d’aimer, mais qu’il puisse dire à Dieu : “Tu es mon Père” et que Dieu le regarde en pensant : “Tu es mon enfant”. Depuis le commencement l’Église a enseigné l’éminente dignité de la personne humaine, même si trop souvent au cours de son histoire, ses actes n’ont pas été en accord avec cet enseignement. Plus que tout autre, les martyrs nous ont enseigné la valeur des personnes, supérieure à tous les intérêts ou liens collectifs. Mais il est impossible de séparer cette dignité de la personne humaine de sa relation avec le Père : si l’on ne va pas jusque là, bien des combats que nous menons pour nos frères seront difficiles à justifier.

( )
9,36 Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : ( ) 9,37 « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » ( ) 9,38 Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » ( ) 9,39 Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; ( ) 9,40 celui qui n’est pas contre nous est pour nous. ( )



trouve dans 1 passage(s): Annonce de la Passion,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-25-temps ordinaire annee B,
trouve dans 0 document(s) de référence: