Evangile de Marc
5,28 Elle disait: « Oui, si je pouvais toucher au moins ses vêtements, je serais sauvée ! » ( ) 5,29 Vite, la source de son sang sèche. Elle pénètre en sa chair qu'elle est guérie du mal qui la harcelait. ( ) 5,30 Iéshoua‘ pénètre vite en lui-même qu'un pouvoir est sorti de lui. Il se tourne vers la foule et dit: « Qui a touché mes vêtements ? » ( ) 5,31 Ses adeptes lui disent: « Vois, la foule te presse et tu dis: Qui m'a touché ? » ( ) 5,32 Il regarde à la ronde pour voir celle qui avait fait cela. ( )

5,33 La femme frémit, tremble, sachant ce qui lui est arrivé. Elle vient, tombe devant lui, et lui dit toute la vérité.


728 Bible des peuples sur verset 2017-12-21: Nous sommes souvent déroutés par les miracles. Nous avons peine à croire, dans notre conscience “moderne et éclairée”, que le miracle soit possible. En fait, nous oublions que Dieu est présent au cœur même de la vie des hommes, nous oublions que Dieu a fait alliance avec les hommes et que rien dans notre vie ne lui est étranger. Alors dirons-nous, si Dieu fait des miracles, pourquoi n’a-t-il pas guéri un tel ou une telle, pourquoi n’a-t-il pas répondu à ma prière, et ne m’a-t-il pas accordé telle guérison ? Qui sommes-nous pour demander des comptes à Dieu, qui sommes-nous pour lui faire des sommations comme on le ferait à un homme (Judith 8.12-15). Dieu agit quand il veut et comme il veut ; cependant n’entendons pas cette parole comme l’expression d’un caprice souverain de la part de Dieu, mais au contraire comme le signe d’une sagesse et d’un amour qui nous dépassent infiniment. Quels parents n’ont pas refusé à leurs enfants bien des choses que ceux-ci leur demandaient. Était-ce par manque d’amour ? Ou au contraire, n’était-ce pas le signe d’un amour authentique et responsable ? “Si vous ne devenez comme de petits enfants…” Notre confiance en Dieu nous conduit à tout lui dire et à tout lui demander, mais plus encore, à nous en remettre totalement à son amour et à sa sagesse.

( )
5,34 Il lui dit: « Fille, ton adhérence t'a sauvée. Va en paix ! Sois assainie du mal qui te harcelait. » ( ) 5,35 Comme il parle encore, voici, ils viennent de chez le chef de la synagogue et disent: « Ta fille est morte. Pourquoi encore fatiguer le Rabbi ? » ( ) 5,36 Mais Iéshoua‘ saisit la parole qu'ils ont dite. Il dit au chef de la synagogue: « Ne frémis pas ! Adhère seulement ! » ( ) 5,37 Il ne laisse personne le suivre, sauf Petros, Ia‘acob et Iohanân, le frère de Ia‘acob. ( ) 5,38 Ils viennent dans la maison du chef de la synagogue. Il perçoit le tumulte: ils pleurent et crient force alalas. ( )



trouve dans 1 passage(s): Guérison d'une femme et de la fille de Jaïre,
trouve dans 1 liturgie(s): Dimanche-13-temps ordinaire annee B,
trouve dans 0 document(s) de référence: