Evangile de Marc
3,26 Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c'en est fait de lui. ( ) 3,27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison. ( Mt 12,32 , ) 3,28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu'ils auront proférés; ( ) 3,29 mais quiconque blasphémera contre le Saint Esprit n'obtiendra jamais de pardon: il est coupable d'un péché éternel. ( ) 3,30 Jésus parla ainsi parce qu'ils disaient: Il est possédé d'un esprit impur. ( )

3,31 Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l'envoyèrent appeler.


20697 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: La véritable famille de Jésus

712 Bible des peuples sur verset 2017-12-20: Jésus a perdu sa famille, mais il a trouvé ses vrais frères et sœurs. Quand nous nous engageons dans l’œuvre de Dieu, nous découvrons de nouveaux frères, de nouvelles sœurs et une mère, Marie, dont l’Évangile dit : “Heureuse es-tu d’avoir cru que les promesses de Dieu s’accompliraient”.

713 Bible des peuples sur verset 2017-12-20: L’Église n’a jamais douté, ni de la virginité perpétuelle de Marie, ni du fait que Jésus a été son seul fils, comme il est le Fils unique du Père (voir commentaire de Luc 1.26). Pourquoi donc l’Évangile parle-t-il des frères et des sœurs de Jésus ? D’abord, en hébreu, tout parent s’appelle frère ou sœur. Dans l’Ancien Testament on relève plus de cinq cents exemples dans lesquels le mot “frère” marque une parenté plus ou moins proche : appartenance à la même famille, au même clan, à la même tribu, ou simplement au même peuple d’Israël. Lorsqu’on veut souligner qu’il s’agit bien d’un frère au sens où nous l’entendons aujourd’hui, on emploie l’expression fils de sa mère ou, s’il s’agit seulement d’un demi-frère, l’expression fils de son père ( Deutéronome 13.7 ; 27.22…). D’autre part, dans la première communauté chrétienne, au moment d’écrire les Évangiles, il y avait un groupe important formé par les parents de Jésus et ses compatriotes de Nazareth. On les appelait “les frères du Seigneur” et l’un d’entre eux, Jacques, est devenu l’évêque de la communauté de Jérusalem. On ne dit pas grand chose d’eux, sinon qu’ils ont tardé à croire en Jésus, bien qu’il ait vécu au milieu d’eux durant plusieurs années ( Marc 3.21 ; Jean 7.3-5). Cependant, en parlant d’eux, l’Évangile leur donne le nom que la communauté chrétienne leur donnait, “frères du Seigneur” ou “un tel, frère du Seigneur”. On entend dire parfois : “Si le mot “frère” désigne souvent des cousins éloignés, il peut aussi désigner des frères au sens strict du mot.” Regardons alors de plus près qui sont ces frères de Jésus ; ils sont nommés lors de la visite de Jésus à Nazareth, ce sont : Jacques et Joset (Matthieu dit Joseph), Jude et Simon. Or parmi les saintes femmes qui sont au pied de la croix, Marc mentionne une certaine Marie “mère de Jacques le petit et de Joset”. S’il s’agissait de Marie, mère de Jésus, il serait bien étrange qu’à cette heure là précisément on ne la présente que comme la mère de Jacques et de Joset et non comme la mère du condamné. Il serait étrange également qu’elle ne soit mentionnée qu’après Marie de Magdala. Il nous faut donc bien admettre que Jacques et Joset sont les fils de cette autre Marie, désignée comme telle par Matthieu ( Matthieu 28.1), qui faisait partie du groupe de femmes venu de Galilée avec Jésus ( Luc 23.55). Le texte parallèle de Jean ( Jean 19.25) semble bien nous dire qu’elle était la femme de Clopas, et la sœur de la Vierge, c’est-à-dire probablement —là encore — une proche parente de Marie. Dès lors Jacques et Joset ne sont au mieux que les cousins germains de Jésus, et Simon et Jude des cousins plus éloignés encore : il serait impensable en effet que Jacques et Joset soient mentionnés avant Simon et Jude si leur parenté avec Jésus était plus éloignée que celle de ces derniers. Il est étonnant que les témoignages de l’évangile à ce sujet soient interprétés habituellement avec si peu d’impartialité. Faut-il penser que l’insistance (et parfois les excès) de la prédication catholique au sujet de Marie sont contredits par un examen plus objectif des faits ? Il vaudrait mieux faire observer que sur ce point ceux qui nient les témoignages et les faits n’ont guère d’autres arguments que des “peut-être” et des “on peut penser”. Rappelons tout d’abord que “Marie toujours vierge” n’est pas seulement une “tradition ancienne”, comme on le lit jusque sous la plume de certains catholiques, mais que cela fait partie de la foi et du Credo. Il n’y a pas là un pieux sentiment à propos de faits discutables qui seraient étrangers à la révélation. Si Dieu Fils Unique s’est fait réellement homme, et s’il a été conçu dans un acte libre, digne à la fois de Dieu et d’une femme consciente de la grâce unique dont elle était l’objet, laquelle devait être sa mère au sens le plus fort du terme, il est impossible que Dieu ne l’ait pas faite sienne de façon exclusive et définitive. Et c’est ce sentiment — nous parlons d’une intuition de la vérité divine — qui est derrière l’affirmation constante de la foi chrétienne. Faire toute la lumière sur ce point n’est pas autre chose que révéler le visage de Dieu tel qu’il s’est manifesté dans l’Écriture. Et si d’autres Églises chrétiennes continuent d’ignorer cet aspect des merveilles de Dieu, ce n’est pas une raison suffisante pour le taire. Il est vrai que dans les premiers siècles quelques auteurs semblent considérer que Jacques était un vrai frère de Jésus, et l’Église ne les a jamais approuvés. Certains autres, conscients de ce que la virginité perpétuelle de Marie faisait partie de la foi, ont voulu expliquer la présence de l’expression frères de Jésus en supposant qu’ils étaient les fils d’un précédent mariage de Joseph, ce qui en fait semble bien contredire les évangiles de l’enfance. Au 4ème siècle, la défense par Saint Jérôme de la virginité perpétuelle de Marie a rapidement été canonisée par l’Église. Nous avons dit comment — selon toute probabilité — l’expression frères du Seigneur était née dans l’Église judéo-chrétienne, et de là ses frères dans l’évangile. Mais maintenant, est-ce que les textes sont ambigus ? Si les frères de Jésus étaient les fils de sa mère, l’auteur lorsqu’il les nomme avec elle devait écrire : “ta mère et les fils de ta mère” : c’était la seule façon correcte de le dire en ce temps. Mais cette expression ne se lit nulle part. Bien plus, si les trois évangiles synoptiques ont voulu rappeler la réponse de Jésus à ce moment, pourquoi ne l’ont-ils pas confirmée par un texte qui convenait parfaitement et que tous connaissaient : “je suis devenu un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère” (Psaume 69.9). Car ce Psaume est cité en plus de quinze endroits du Nouveau Testament, mais le verset 9 n’apparaît pas, alors qu’il aurait dû retenir l’attention de l’Église si Jésus avait eu des frères. Les arguments pour nier que le mot frères désigne ici des parents sont très faibles. On n’a guère apporté que les deux suivants. Le premier est : le mot frère peut désigner en hébreu n’importe quel parent, mais l’évangile est en grec et le grec a des mots précis pour distinguer frères et cousins. Réponse : dans les textes grecs de la Bible qui traduisent un original hébreu, on trouve toujours le mot “frère” pour traduire le frère de l’original, qu’il s’agisse de frères véritables ou de parents : il y a plus de cinq cents exemples dans les LXX. L’autre argument est celui d’un exégète qui remarque que dans une épître (et c’est un cas unique dans le Nouveau Testament), Paul a utilisé le mot grec “cousin” ( Colossiens 4.10), et il conclut : si Paul l’a utilisé en cet endroit, pourquoi ne l’a-t-il pas utilisé pour nous parler des frères du Seigneur s’ils n’étaient que des cousins ? Réponse : Paul a parlé d’Aristarque, “cousin de Barnabé” parce que c’est ainsi qu’on l’identifiait dans un milieu grec ; mais ailleurs il a parlé des “frères du Seigneur” parce que c’est ainsi qu’on les appelait dans un contexte araméen, et même en grec l’Église avait gardé l’expression. Nous avons dit le poids du témoignage de Marc 15.40 épaulé par Marc 15.47 à propos de Marie mère de Jacques et Joseph : et aussitôt certains échafaudent des hypothèses qui permettraient d’invalider ce témoignage. Mais pourquoi leur faut-il à tout prix l’attaquer ? Pourquoi la virginité de Marie et la mention de son fils unique leur causent-elles un tel malaise ? “Ils m’ont haï sans raison” ( Jean 15.25).

( Mc 6,1 , )
3,32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent. ( ) 3,33 Et il répondit: Qui est ma mère, et qui sont mes frères? ( ) 3,34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui: Voici, dit-il, ma mère et mes frères. ( ) 3,35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère. ( ) 4,1 Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. ( Mt 13,1 , Lc 8,4 Rm 9,24 )



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