Livre de Habaquq
1,8 Ses chevaux sont plus rapides que panthères, plus mordants que loups du soir; ses cavaliers bondissent, ses cavaliers arrivent de loin, ils volent comme l'aigle qui fond pour dévorer. ( ) 1,9 Tous arrivent pour le pillage, la face ardente comme un vent d'est; ils ramassent les captifs comme du sable! ( ) 1,10 Ce peuple se moque des rois, il tourne les princes en dérision. Il se rit de toutes forteresses: il entasse de la terre et les prend! ( ) 1,11 Puis le vent a tourné et s'en est allé... Criminel qui fait de sa force son Dieu! ( ) 1,12 Dès les temps lointains n'es-tu pas Yahvé, mon Dieu, mon Saint, qui ne meurs pas? Tu l'avais établi, Yahvé, pour exercer le droit, tel un rocher, pour châtier, tu l'avais affermi! ( )

1,13 Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, tu ne peux regarder l'oppression. Pourquoi regardes-tu les gens perfides, gardes-tu le silence quand l'impie engloutit un plus juste que lui?


( )
1,14 Tu traites les humains comme les poissons de la mer, comme la gent qui frétille, sans maître! ( ) 1,15 Il les prend tous à l'hameçon, les tire avec son filet, il les ramasse avec son épervier, et le voilà dans la joie, dans l'allégresse! ( ) 1,16 Aussi sacrifie-t-il à son filet, fait-il fumer des offrandes devant son épervier, car ils lui procurent de grasses portions et des mets plantureux. ( ) 1,17 Videra-t-il donc sans trêve son filet, massacrant les peuples sans pitié? ( ) 2,1 Je vais me tenir à mon poste de garde, je vais rester debout sur mon rempart; je guetterai pour voir ce qu'il me dira, ce qu'il va répondre à ma doléance. ( )



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