Livre de Daniel
9,25 Sache et comprends ! Depuis l’instant où fut donné l’ordre de rebâtir Jérusalem jusqu’à l’avènement d’un messie, un chef, il y aura sept semaines. Pendant soixante-deux semaines, on rebâtira les places et les remparts, mais ce sera dans la détresse des temps. ( ) 9,26 Et après les soixante-deux semaines, un messie sera supprimé. Le peuple d’un chef à venir détruira la ville et le Lieu saint. Puis, dans un déferlement, sa fin viendra. Jusqu’à la fin de la guerre, les dévastations décidées auront lieu. ( ) 9,27 Durant une semaine, ce chef renforcera l’alliance avec une multitude ; pendant la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur une aile du Temple il y aura l’Abomination de la désolation, jusqu’à ce que l’extermination décidée fonde sur l’auteur de cette désolation. » ( 1M 1,54 , Mt 24,15 ) 10,1 La troisième année du règne de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, surnommé Beltassar : parole vraie et grand combat. Il comprit la parole : la compréhension lui vint dans une vision. ( ) 10,2 En ces jours-là, moi, Daniel, je portai le deuil pendant trois semaines entières. ( )

10,3 Je ne mangeai pas de nourriture agréable ; ni viande ni vin ne passèrent par ma bouche, je m’abstins de tout parfum jusqu’au terme de ces trois semaines.


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10,4 Et le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre, ( ) 10,5 je levai les yeux et regardai. Voici : il y avait un homme vêtu de lin, qui portait une ceinture d’or pur autour des reins ; ( ) 10,6 son corps était comme de la chrysolithe, son visage comme un éclair, ses yeux comme des torches de feu, ses bras et ses jambes avaient l’éclat du bronze poli, et le son de ses paroles était comme la rumeur d’une multitude. ( ) 10,7 Moi seul, Daniel, je vis cette apparition. Les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas l’apparition, mais une grande terreur s’abattit sur eux, et ils s’enfuirent pour se cacher. ( ) 10,8 Je demeurai donc seul et regardai cette apparition impressionnante. J’étais sans force aucune, mes traits bouleversés se décomposèrent, ma force m’abandonna. ( )



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