Livre de Daniel
8,10 Elle grandit jusqu’à l’armée du ciel, elle terrassa une partie de cette armée et des étoiles, elle les piétina. ( ) 8,11 Elle grandit même jusqu’au chef de l’armée, le sacrifice perpétuel fut retiré à celui-ci, et les fondations de son Lieu saint furent renversées. ( ) 8,12 Et une armée fut postée contre le sacrifice perpétuel de façon perverse. La corne jeta la vérité par terre. Ce qu’elle entreprit, elle le réussit. ( ) 8,13 Un être saint parla, je l’entendis ; et un autre saint lui répondit : « Combien de temps verrons-nous le sacrifice perpétuel retiré, la perversité dévastatrice, le sanctuaire livré, l’armée piétinée ? » ( ) 8,14 Il lui dit : « Encore deux mille trois cents soirs et matins, et le Lieu saint sera rétabli dans ses droits. » ( )
8,15 Tandis que moi, Daniel, je regardais la vision en cherchant à comprendre, voici que se tenait en face de moi quelqu’un ayant l’apparence d’un homme.
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8,16 Et j’entendis la voix de l’homme entre les rives de l’Oulaï. Il cria : « Gabriel, fais-lui comprendre la vision ! » ( ) 8,17 Il s’avança vers le lieu où je me tenais. À son approche, je fus effrayé et je tombai face contre terre. Il me dit : « Fils d’homme, comprends ! La vision concerne le temps de la fin. » ( ) 8,18 Tandis qu’il me parlait, je m’évanouis, la face contre terre. Il me toucha et me fit mettre debout à l’endroit où j’étais. ( ) 8,19 Il dit : « Je vais te faire savoir ce qui arrivera au terme de la colère, car la fin est pour le moment fixé. ( ) 8,20 Le bélier à deux cornes que tu as vu, ce sont les deux rois de Médie et de Perse. ( )
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