Livre de Daniel
4,25 Tout cela arriva au roi Nabucodonosor. ( ) 4,26 Douze mois après, comme il se promenait sur la terrasse du palais royal de Babylone, ( ) 4,27 le roi prit la parole et dit : « N’est-ce pas ici Babylone la grande ? Moi, je l’ai bâtie comme une maison royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma majesté. » ( ) 4,28 Ces paroles étaient encore dans sa bouche quand une voix tomba du ciel : « C’est à toi que l’on parle, ô roi Nabucodonosor ! On te retire la royauté. ( ) 4,29 Tu seras chassé d’entre les hommes, tu auras ta demeure avec les animaux sauvages, on te nourrira d’herbe, comme les bœufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’au moment où tu reconnaîtras que le Très-Haut est maître du royaume des hommes et le donne à qui il veut. » ( )

4,30 À l’instant même, la parole s’accomplit pour Nabucodonosor : il fut chassé d’entre les hommes, il mangea de l’herbe comme les bœufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce que ses cheveux grandissent comme des plumes d’aigle, et ses ongles, comme des griffes d’oiseaux.


19201 Les légendes des Juifs - Louis Ginzberg sur verset 2023-10-31: NEBUCHODONOSOR UNE BÊTE
Nabuchodonosor, le maître du monde entier, (96) à qui même les animaux sauvages obéissaient, son animal de compagnie étant un lion avec un serpent enroulé autour de son cou, (97) n'échappa pas au châtiment de ses péchés. Il fut châtié comme aucun autre avant lui. Celui que la crainte de Dieu avait d'abord retenu de faire la guerre à Jérusalem, et qui dut être traîné de force, assis sur son cheval, jusqu'au Saint des Saints (98) par l'archange Michel, devint ensuite si arrogant qu'il se prit pour un dieu (99) et caressa le projet de s'envelopper d'un nuage, afin de vivre à l'écart des hommes. (100) Une voix céleste retentit: «O méchant, fils de méchant, descendant de Nemrod le méchant, qui a poussé le monde à la révolte contre Dieu ! Voici, les jours des années d'un homme sont de soixante-dix ans, ou peut-être, à cause de la force, de quatre-vingts ans. Il faut cinq cents ans pour parcourir la distance qui sépare la terre du premier ciel, et autant de temps pour aller du bas au haut du premier ciel, et la distance qui sépare l'un des sept cieux de l'autre n'est pas moindre. Comment donc peux-tu parler de monter comme le Très-Haut 'au-dessus des hauteurs des nuages' ? (101) Pour cette transgression de se considérer plus qu'un homme, il fut puni en étant obligé de vivre pendant un certain temps comme une bête parmi les bêtes, traité par elles comme s'il était l'une d'entre elles. (102) Pendant quarante jours (103), il mena cette vie. Jusqu'au nombril, il avait l'aspect d'un bœuf, et le bas de son corps ressemblait à celui d'un lion. Comme un bœuf, il mangeait de l'herbe, et comme un lion, il attaquait une foule curieuse, mais Daniel passait son temps à prier, demandant que les sept années de cette vie brutale attribuées à Nabuchodonosor soient réduites à sept mois. Sa prière fut exaucée. Au bout de quarante jours, Daniel retourna auprès du roi ; il passa les quarante jours suivants à pleurer amèrement sur ses péchés, et dans l'intervalle qui restait pour compléter les sept mois, il reprit sa vie de bête. (104)

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4,31 « Au bout des jours fixés, moi, Nabucodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et l’intelligence revint en moi. Alors, je bénis le Très-Haut, je célébrai l’éternel Vivant et lui rendis gloire : Son pouvoir est un pouvoir éternel, son royaume s’étend d’âge en âge. ( ) 4,32 Tous les habitants de la terre sont comptés pour rien ; il fait ce qui lui plaît de l’armée du ciel et des habitants de la terre. Nul ne fait obstacle à sa main, personne ne lui dit : “Que fais-tu ?” ( ) 4,33 À ce moment-là, l’intelligence me revint ; ma splendeur et mon éclat me revinrent aussi, pour la gloire de mon règne. Mes conseillers et les grands de mon royaume me réclamèrent. Je fus rétabli dans ma royauté, et un surcroît de grandeur me fut accordé. ( ) 4,34 Maintenant, moi, Nabucodonosor, je bénis, j’exalte et célèbre le Roi du ciel : Toutes ses actions sont vérité, et ses chemins, justice ; il peut rabaisser ceux qui marchent dans l’arrogance. » ( ) 5,1 Le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence. ( )



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