Livre d'Ezéchiel
19,9 Avec des crochets ils le mirent en cage, ils le menèrent au roi de Babylone, ils le menèrent en lieu sûr, pour qu’on n’entende plus sa voix sur les montagnes d’Israël. ( ) 19,10 Ta mère était comme une vigne plantée au bord des eaux. Elle était féconde et touffue, car les eaux étaient abondantes. ( ) 19,11 Elle eut des tiges vigoureuses qui devinrent des sceptres royaux ; elle grandit en taille et s’éleva au milieu des branchages ; on l’admira pour sa hauteur et le grand nombre de ses pampres. ( ) 19,12 Mais elle a été arrachée avec fureur et jetée à terre ; le vent d’est a desséché son fruit ; elle a été brisée, ses tiges vigoureuses ont séché, le feu les a dévorées. ( ) 19,13 Et maintenant, elle est plantée au désert, dans un pays de soif et d’aridité. ( )
19,14 Un feu est sorti de ses tiges, il a dévoré ses sarments et ses fruits. Plus de tiges vigoureuses, plus de sceptre royal ! » Ce chant est une complainte, qu’il serve de complainte !
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20,1 La septième année de la première déportation, le cinquième mois, le dix du mois, quelques anciens d’Israël vinrent consulter le Seigneur. Ils s’assirent devant moi. ( ) 20,2 La parole du Seigneur me fut adressée : ( ) 20,3 « Fils d’homme, parle aux anciens d’Israël. Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Est-ce pour me consulter que vous venez ? Par ma vie ! Je ne me laisserai pas consulter par vous – oracle du Seigneur Dieu. ( ) 20,4 Ne dois-tu pas les juger, oui, les juger, fils d’homme ? Fais-leur connaître les abominations de leurs pères. ( ) 20,5 Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Le jour où jai choisi Israël, où jai levé ma main en faveur de la descendance de la maison de Jacob, je me suis fait connaître deux au pays dÉgypte ; jai levé ma main pour eux en disant : Je suis le Seigneur votre Dieu. ( )
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