Livre d'Ezéchiel
1,1 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines. ( Mc 1,10 , ) 1,2 Le cinquième jour du mois, c'était la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, - ( ) 1,3 la parole de l'Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar; et c'est là que la main de l'Éternel fut sur lui. ( ) 1,4 Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu. ( ) 1,5 Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l'aspect avait une ressemblance humaine. ( )

1,6 Chacun d'eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes.


20353 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Ézékiel voit la Gloire de Yahvé

3772 Bible des peuples sur verset 2018-12-23: Un vent de tempête venait du nord. Ézékiel est comme abasourdi par un flot d’images très vives qui accompagnent les paroles de Dieu. Nous retrouverons la vision du char de Yahvé au chapitre 10 où l’on voit Yahvé quitter son Temple de Jérusalem pour aller vivre à Babylone parmi les exilés. On pensait à l’époque que les dieux étaient astreints à résider dans des sanctuaires et des pays déterminés. C’est ainsi qu’à Babylone les Juifs exilés, loin de leur patrie et du Temple où ils pouvaient adorer Yahvé, perdent vite l’espoir. Ils pensent que Dieu les a abandonnés et que seuls, ceux qui sont restés dans leur patrie, bénéficient de son attention. Pour cette raison précisément, Yahvé enseigne à Ézékiel que bien qu’il réside dans le Temple de Jérusalem, il n’en est pas moins présent dans la lointaine Babylone. Yahvé suit son peuple exilé et habite avec lui. Ézékiel voit quatre créatures à quatre faces et quatre ailes. Cette vision rappelle les “Kéroubs”, ces êtres fantastiques qui gardaient les palais et les temples de Kaldée et d’Assyrie. Ils réunissaient en une seule statue les traits de tout ce qui évoque la force dans la nature : l’homme, l’aigle, le lion et le taureau. Ici, ils deviennent des êtres vivants, impétueux, qui entourent et protègent le mystère de Dieu. Les roues entrecroisées qui vont dans toutes les directions montrent l’action de Dieu à travers l’univers. Elles sont en constant mouvement, avec des yeux qui voient tout. Dans Apocalypse 4 l’apôtre Jean emploie des images provenant de cette vision. L’arc-en-ciel et la voûte transparente comme un cristal qui supporte le trône, suggèrent la limpidité et la pureté du mystère de Yahvé. De même le feu où tout ce qui n’est pas Dieu est détruit.

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1,7 Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d'un veau, ils étincelaient comme de l'airain poli. ( ) 1,8 Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. ( ) 1,9 Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi. ( )



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