Livre de Baruch
6,68 D’aucune manière donc il n’est évident pour nous qu’ils sont des dieux. Aussi, ne les craignez pas ! ( ) 6,69 Comme, dans un champ de concombres, un épouvantail qui ne garde rien, ainsi en est-il de leurs dieux de bois, recouverts d’or et d’argent. ( ) 6,70 Un buisson d’épines dans un jardin où viennent se poser tous les oiseaux, un cadavre jeté dans un endroit ténébreux : voilà à quoi ressemblent leurs dieux de bois, recouverts d’or et d’argent. ( ) 6,71 À voir se ternir sur eux la pourpre et l’éclat, vous comprendrez que ce ne sont pas des dieux. Ils finiront par être eux-mêmes dévorés et deviendront la risée du pays. ( ) 6,72 Mieux vaut l’homme juste qui n’a pas d’idoles : il sera à l’abri de la dérision. ( )
Livre d'Ezéchiel

1,1 La trentième année, le quatrième mois, le cinq du mois, je me trouvais à Babylone au milieu des exilés près du fleuve Kebar ; les cieux s’ouvrirent et j’eus des visions divines.


20352 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Cherchez la vie, connaissez Dieu !

20351 Bible des Peuples sur titre livre 2023-11-11: AVANT TOUTE AUTRE CHOSE, SACHEZ QU'IL Y A UNE AUTRE VIE

3769 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-12-23: QUAND TOUT S’ÉCROULE
“Un tiers mourra de peste ou de famine, un autre par l’épée et je disperserai le reste à tous les vents ; je poursuivrai ces derniers et je déverserai ma colère sur eux”. C’est ainsi qu’Ézéchiel annonçait la destruction du peuple saint. Ces paroles ne s’appliquent-elles pas à bien des pays de vieille culture, à bien des institutions de notre Église ? Dans de nombreux pays l’Église a perdu son imposante façade : une majorité de pratiquants, un clergé fidèle et partout présent, la sécurité d’une foi indiscutée, l’obéissance de tous au centre, Rome. Tout cela semble en train de s’écrouler. Beaucoup espéraient que le renouvellement commencé au Concile donnerait de rapides résultats. Cependant, chaque jour ce qui semblait assurer l’avenir est en train de disparaître. D’autres paroles d’Ézéchiel nous viennent à l’esprit : “Je ne vous permettrai pas d’être un peuple comme les autres, mais je régnerai sur vous par la force. Je vous rassemblerai de parmi les peuples et je vous affronterai. Vous devrez vous soumettre à mon autorité.” Dieu ne serait-il pas en train de démanteler les constructions humaines que nous croyions être l’Église ? Bien entendu, quelque chose en survivra, un reste, comme dit Ézéchiel, c’est-à-dire ceux dont la foi a été purifiée par les épreuves et parmi lesquels l’Esprit agit plus librement. Ce que nous venons de dire suffit pour faire comprendre la valeur actuelle du livre d’Ézéchiel. Il a été le témoin de Dieu pendant les dernières années du royaume de Juda et, après la chute de Jérusalem, il s’est trouvé à Babylone avec les déportés. Nous serons certainement surpris par le langage qu’il attribue à Dieu, toujours en train de menacer, et qui semble se réjouir de la terrible situation de son peuple, comme si cela pouvait satisfaire sa rancœur et sa jalousie. Mais, est-il possible de parler d’amour sans évoquer jalousie et violence ? Nous trouvons aussi la jalousie et la violence quand Dieu vient conquérir les pécheurs. Le mari va chercher sa femme infidèle parmi ses amants et il la ramène de force. Les paroles excessives d’Ézéchiel ne doivent pas nous faire oublier d’autres pages bibliques où Dieu s’exprime avec tendresse. Mais nous ne devons pas non plus les oublier sous le prétexte que Dieu est un bon papa. Peut-être avons-nous fait personnellement l’expérience de la détresse du pécheur qui défie Dieu : le rôle d’Ézéchiel était de dénoncer toute l’amertume du péché et de crier la colère de Dieu.

3770 Bible des peuples sur titre livre 2018-12-23: LE LIVRE D’ÉZÉKIEL
Ézéchiel était sans doute un prêtre emmené jeune en Kaldée après le premier siège de Jérusalem en 598 (voir 2Rois 24.14). C’est là que Dieu l’appelle comme il nous le raconte lui-même (chapitres 1 et 2). La première partie de son livre (chapitres 1—24) contient les discours où il annonce la destruction totale de son pays. Après les prophéties contre les nations étrangères (chapitres 25—32), nous avons la troisième partie du livre, les promesses aux exilés (33-48) : Dieu ne permettra pas la mort de son peuple. Nous savons que certains peuples ont perdu toute identité pour avoir été déplacés, et que les immigrants oublient vite leur patrie quand ils trouvent du travail ailleurs. Le peuple juif aussi aurait pu disparaître après la crise au cours de laquelle Jérusalem fut détruite. Déportés à Babylone, dans un pays beaucoup plus riche, les plus vieux gardaient la nostalgie de leur patrie, tandis que les jeunes ne pensaient qu’à profiter de leur nouvelle situation. Mais Ézéchiel se consacrait à former la conscience de ceux qui, un jour, retourneraient en Judée pour reconstruire les ruines.

4865 Chouraqui sur verset 2019-03-30: Iehèzqèl (Ézéchiel), dont le nom signifie « Él fortifie », était fils d’un prêtre de Jérusalem, Bouzi. On croit généralement qu’il fut emmené à Babylone avec d’autres Hébreux lors de la première déportation, en 597. Certains estiment, cependant, qu’il serait resté à Jérusalem jusqu’en 587; mais cette opinion se heurte à diverses objections tirées du texte lui-même. Il a sa première vision sur une rive du canal Kebar, à Tel Abib, en akkadien til-abubi, la « colline du dieu des tempêtes ». Nous ignorons tout de sa vie privée, sinon qu’à la différence peut-être de son contemporain Jérémie, il était marié.
Ézéchiel est d’abord un prophète de l’exil, qui garde le souvenir de la terre d’Israël et le fervent espoir du retour. Jamais il ne rompt le lien intime qui l’attache à Sion. Plus précisément, il est l’homme de IHVH-Adonaï: qu’il réside à Jérusalem ou en Babylonie, son Dieu est IHVH-Adonaï, l’Elohîms de ses pères. C’est celui-ci qui l’inspire et est la source unique de sa pensée et de son espoir. Il voue à ce Dieu, et à cause de lui à son peuple, à sa ville et à son Temple, un zèle inextinguible, nourri d’une ardeur qui le pousse à des actions et à des discours que ses contemporains trouvent insensés.
Du début à la fin de sa carrière prophétique, l’homme est obsédé par sa première vision: celle du char qui a emporté IHVH-Adonaï loin de Jérusalem. C’est ce vide, ce manque, qui inspire toute sa vie, sa pensée et son action. Il n’aura de cesse que cet abîme ne soit comblé. IHVH-Adonaï doit revenir dans sa ville, dans son sanctuaire. Le livre se termine sur la vision de ce retour (ch. 43) et sur une minutieuse description du Temple reconstruit et rénové. De ce géant de l’esprit, la démesure est évidente, et l’intensité de ses images contribue encore à le situer hors du commun. Avec plus de force néanmoins qu’Isaïe et que Jérémie, il manie avec un vrai génie l’allégorie. Il faudra attendre Jésus pour rencontrer une utilisation aussi puissante de la parabole. Sa langue, nourrie au silence d’une vraie contemplation, devient un chant qui transcende toute frontière entre la prose et la poésie. On retrouve d’ailleurs dans le Nouveau Testament plusieurs idées et images directement inspirées par ce livre: l’oeuvre d’Ézéchiel, centrale dans la tradition et l’histoire d’Israël, a exercé une influence durable sur le christianisme, et par lui sur la pensée du monde occidental.

3771 Bible des peuples sur verset 2018-12-23: Le livre commence par deux introductions différentes. Personne ne sait à quoi correspond la trentième année du premier verset : c’est peut-être une erreur d’un scribe. La cinquième année de Joïakin nous situe en 594 avant le Christ. La main de Yahvé fut sur moi. Ézékiel est transporté en extase : comme si abandonnant son corps, il était pris en Dieu : il perçoit quelque chose du mystère de Dieu, il reçoit sa mission et devient un autre homme.

( Mc 1,10 , )
1,2 Le cinq du mois, la cinquième année de la déportation du roi Jékonias, ( ) 1,3 la parole de Dieu fut adressée à Ézékiel, fils du prêtre Bouzi, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar. La main du Seigneur se posa sur lui. ( ) 1,4 J’ai vu : un vent de tempête venant du nord, un gros nuage, un feu jaillissant et, autour, une clarté ; au milieu, comme un scintillement de vermeil du milieu du feu. ( ) 1,5 Au milieu, la forme de quatre Vivants ; elle paraissait une forme humaine. ( ) 1,6 Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes. ( )



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